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09 MAR. 18:30 – 19 MAI 19:00

D'un soleil à l'autre
Base sous-marine, Bordeaux

« D’un Soleil à l’autre » est un parcours d’exposition conçu par Charles Carcopino. Initié à la Base sous-marine de Bordeaux du 9 mars au 19 mai, ce voyage poétique dans l’espace en hommage aux cinquante ans de la mission Apollo, s’achèvera lors de la 19ème édition du festival accès)s( à Pau et son agglomération.

Supernova (c) F.d'Estienne d'Orves

Supernova
Félicie d'Estienne d'Orves (France)

Installation audiovisuelle, 2010

L’installation met en scène le cycle de vie de la supernova Cassiopée A : l’explosion de l’étoile, la naissance de la matière, sa propagation et son expansion en fréquences lumineuses et sonores. Provoquée par l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive soufflant ses couches extérieures, Cassiopée A a libéré une telle énergie qu’elle aurait été vu en 1680 depuis la Terre, l’un des rares phénomènes astrophysiques visible à l’œil nu. Cette « nouvelle étoile » observée à l’époque par l’astronome danois Tycho Brahé a fortement remis en question le modèle aristotélicien d’un univers constant.

Réalisé en collaboration avec Fabio Acero, docteur en astrophysique. Musique de Laurent Dailleau.

Space-Odyssey(c) E.Rey

Space Odyssey
Etienne Rey (France), Wilfried Wendling (France)

Installation audiovisuelle, 2015

Immersive et déroutante, Space Odyssey bouleverse notre rapport à l’espace et au temps. En nous plongeant au coeur d’un faisceau lumineux, cette installation nous situe dans un espace dans lequel les distances deviennent élastiques, l’équilibre précaire et les points de vue démultipliés. Le travail d’Étienne Rey explore les notions d’espace, de déplacements et de perception et met en jeu dans ses installations les phénomènes physiques à partir de la matière lumineuse.

La traversée de Space Odyssey, en référence au film de Stanley Kubrick de 1968 est un voyage dans un espace constitué de lumière et de son, un passage sensoriel et immersif dans lequel le visiteur est invité à déambuler. En offrant la possibilité de vivre une expérience à la fois physique, mentale et conceptuelle, Étienne Rey interroge nos sens et poursuit ainsi les travaux expérimentaux des artistes de l’art optique et cinétique initiés au XXe siècle.

Interview d'Etienne Rey (c)Art'up 13▶
ER=EPR (c) Domnitch,Gelfand

ER=EPR
Evelina Domnitch et Dmitry Gelfand (Russie)

Installation, 2010

Dans l’installation ER=EPR, deux vortex, mouvements de fluides tourbillonnant autour d’un même axe, dérivent dans une masse d’eau, frappant la surface, une lumière projette au-dessus de nous deux trous noirs encerclés de halos chatoyants. Dès que le lien entre les vortex se rompt, les tourbillons se dissipent. Le titre de l’oeuvre fait notamment référence à une hypothèse récente proposée par les cosmologues Juan Maldacena et Leonard Susskind s’appuyant sur deux articles écrits au XXe siècle. Le sigle « EPR » désigne la théorie de l’intrication quantique élaborée et présentée en 1935 par Einstein, Podolsky et Rosen, qui se définit comme un phénomène physique par lequel deux objets distants se retrouvent liés et dépendants l’un de l’autre quelle que soit la distance qui les sépare. Tandis que « ER » évoque la théorie dite du « Pont Einstein et Rosen » théorisant les « trous de ver », objets hypothétiques qui formeraient un raccourci à travers l’espace-temps et permettraient un voyage spatio-temporel. Une invitation à l’exploration d’autres mondes possibles…

Hydrogeny (c) Domnitch,Gelfand.jpg

Hydrogeny
Evelina Domnitch et Dmitry Gelfand (Russie)

Installation électrochimique, 2010

Au travers d’installations et de performances hypnotiques, Evelina Domnitch et Dmitry Gelfand créent des environnements sensoriels immersifs mêlant physique, chimie et informatique. Animé par la nécessité de comprendre le monde qui nous entoure et de nous en faire observer toute sa poésie, le duo d’artistes puise son inspirationdans le domaine scientifique et sublime par les arts visuels des phénomènes physiques qui nous sont habituellement imperceptibles. Si la lumière est centrale dans leur processus de création, l’eau est également présente dans l’installation Hydrogeny qui offre à voir les réactions de l’hydrogène au contact d’une électrode et d’un rayon laser dans un aquarium rempli d’eau déminéralisée. Sous l’effet de l’électrolyse, des milliers de petites bulles remontent lentement à la surface, traçant des volutes irisées et colorées.

Continuum © David Giancatarina

Continuum
Félicie d'Estienne d'Orves (France), Eliane Radigue (France)

Installation audiovisuelle, 2018

Longtemps on a espéré la vie sur Mars, et quoiqu’il n’y en ait pas, la quatrième planète du système solaire demeure une source d’inspiration. Mars est un symbole de l’extra-terrestre, une métaphore de l’altérité.

Dans Continuum, Félicie d’Estienne d’Orves a imaginé un film en hommage à la pionnière de la musique électronique Éliane Radigue (née en 1932). Son installation immersive réalisée à partir d’images prises par les sondes de la NASA montre un coucher de soleil sur Mars d’une heure environ accompagnant Koumé (1993), la troisième partie de Trilogie de la mort, œuvre de la compositrice inspirée du Bardo Thödol, ou le Livre des morts tibétain. Le bardo constitue dans le bouddhisme tibétain ces limbes entre la naissance et la renaissance, l’éveil et le sommeil.

Le paysage martien conçu par Félicie d’Estienne d’Orves évolue à travers différentes phases de couleurs, déployant des ciels allant progressivement de l’orange au bleu jusqu’au crépuscule, à rebours de notre coucher de soleil terrien. La composition minimaliste d’Éliane Radigue fait écho à ces champs monochromes, tenant en un seul souffle, profond. Le temps et l’espace ne sont alors que rêve et, telle une brume, se dissolvent dans le visuel et le sonore. Continuum joue avec l’idée d’illusion optique et cosmique : sur Terre comme sur Mars, le soleil ne se couche jamais.

Sean Rose, écrivain et critique d’art

OMG-Lab(au) - credit accès)s(

OMG
LAb[au] (Belgique)

Installation, 2018

Dans le cadre de l’exposition D’un soleil à l’autre, LAb [au] dévoile une installation inédite qui capture les rayons cosmiques, particules de haute énergie circulant dans le milieu interstellaire, pour les rendre visibles et audibles.

OMG fait ainsi référence à la particule « Oh My God », rayon cosmique d’ultra haute énergie. Invisibles à nos yeux les rayons cosmiques traversent notre atmosphère, les roches et les bâtiments. Ici ils sont capturés et mesurés grâce aux tubes Geiger-Müller suspendus dans la salle. Instruments de mesure inventés au XXe siècle, ils permettent de transcrire les niveaux d’énergie des rayons cosmiques en sons diffusés ensuite dans l’espace d’exposition. Chaque capteur est relié à un tube cathodique, familier pour ceux qui se souviennent des anciens postes de télévision, émettant un halo lumineux bleu et rouge fluorescent dont l’intensité varie selon l’énergie des rayons cosmiques.

L’installation rend ainsi visible l’invisible, un sentiment d’autant plus troublant que les murs en béton armé de la Base sous-marine, épais de plusieurs mètres semblent tout arrêter, même le temps.

(c) Maigret, Montgermont

Flat Earth Society
ART OF FAILURE (France)

Installation, 2008-2011

Avec Flat Earth Society, le duo d’artistes traduit les données topographiques du globe terrestre en vibrations sonores en faisant graver sur un disque vinyle les informations d’altitudes et de reliefs. Les rotations du disque lisent progressivement les reliefs des continents : y figurent les Alpes, les Andes, l’Himalaya, les steppes d’Asie centrale, la vallée du Rift… La gravure de ces informations fait apparaître une image de la Terre sur la surface du disque, le titre évoque alors les platistes qui défendent le fait que la terre soit plate.

storm-square  (c) accès)s(

Storm - Square
Eva Medin (Brésil)

Installation immersive in situ, 2019

Invitée à produire une oeuvre dans le cadre de l’exposition D’un soleil à l’autre, Eva Medin crée avec Storm - Square un univers à la fois inquiétant et fascinant, sous la forme d’un paysage jouant sur des effets lumineux, aquatiques et sonores. Les infiltrations d’eau présentes dans la Base sous-marine deviennent la matière première pour créer un espace évanescent ouvrant sur un paysage infini, mélancolique et fantasmagorique.

Déployant un vocabulaire du théâtre, du cinéma et du trucage, Eva Medin transforme cet espace en un diorama (installation qui, à partir de jeux de lumière, donne l’illusion de la réalité et du mouvement), que le public est amené à expérimenter de différents points de vue.

(c )Semiconductor

Brilliant noise
Semiconductor (Grande-Bretagne)

Installation audiovisuelle, 2006

Brilliant Noise est le résultat d’un long travail d’étude, de recherche et de collecte. Après avoir examiné et rassemblé une multitude d’archives informatiques provenant de satellites orbitaux et rendues accessibles par la NASA, Semiconductor réunit des images inédites pour recréer les mouvements de l’astre solaire. Ces images, conservées dans leur forme originelle et brute, révèlent une surface solaire tourbillonnante. Source d’énergie puissante et infinie, le Soleil y est montré telle une constellation de champ de force entre éruptions, vapeurs et gaz dansant à sa surface. La bande son, très présente, intensifie cette force cosmique.

Par la création de connexions entre la matière, le son et l’image, le duo d’artistes brouille les distinctions entre phénomènes perceptibles et imperceptibles et nous place comme observateurs d’un univers en perpétuel bouillonnement.

(c) F. Théry

The Last trip
Flavien Théry (France)

Installation, 2017

Portant un intérêt particulier pour les relations entre art et science, Flavien Théry tire son inspiration des expériences emblématiques d’exploration interplanétaires et pose avec son installation The Last trip la question d’un imaginaire spatial perdu.

Dès la fin du XIXe siècle, les astronomes préconisent l’utilisation de la lumière et de l’électricité pour communiquer avec les extraterrestres. C’est l’inventeur Charles Cros qui théorise une véritable méthode de codage du contenu en flash lumineux. Ici, le rythme des impulsions lumineuses qui parcourent la barre de verre, composée d’uranium, correspond aux sons, musiques et paroles enregistrés sur le Voyager Golden Record. Ce disque a été embarqué sur les sondes spatiales Voyager lancées en 1977 (et qui poursuivent aujourd’hui leur course aux frontières du système solaire) pour témoigner de l’humanité, communiquer et signaler notre présence à une potentielle civilisation extraterrestre.

Les sondes Voyager, telles des « bouteilles à la mer interstellaires », constituent aujourd’hui une trace de notre existence terrestre perdue dans l’espace.

(c) F. Théry

Inverted relief
Flavien Théry (France)

Installation, 2016

Avec l’installation Inverted relief (The Candor Chasma’s flying carpet), Flavien Théry offre aux visiteurs la possibilité d’observer au plus près le sol martien.

Réalisée à partir d’une image satellitaire de la planète Mars issue de la banque de données de la NASA, la tapisserie a été conçue par les ateliers d’Aubusson grâce à un procédé numérique. Pouvant être lue et parcourue en tous sens, l’image se révèle de manière inversée une fois que le visiteur se munit de lunettes anaglyphes : ce qui était alors saillant devient creux et inversement.

Le titre de l’oeuvre, Inverted relief (relief inversé) fait ainsi référence à un phénomène géologique, l’inversion du relief, causé par l’érosion des reliefs qui conduit les sédiments situés au fond d’une vallée à se retrouver des millions d’années plus tard en relief et surplombant le paysage.

(c) S. Thidet

D’un soleil à l’autre
Stéphane Thidet (France)

Installation, 2016

Plongé dans l’obscurité, le visiteur fait face à deux gongs vibrant au gré des fréquences émises par le Soleil, transcrites grâce à une connexion Internet, traitées et filtrées par un programme informatique et retransmises par des audio-transducteurs. Attractifs, presque hypnotiques, ces deux disques de bronze lumineux produisent un chant qui varie d’intensité au fil des heures et des saisons. Souhaitant travailler avec le monde qui nous entoure et jouer avec les forces de la nature, Stéphane Thidet se réapproprie les éléments naturels pour leur donner une forme simple et épurée. Avec l’installation D’un soleil à l’autre, il s’attache à brouiller les pistes de la réalité en donnant à entendre des éléments non saisissables et maîtrisables comme les ondes électromagnétiques du Soleil et en proposant ainsi une vision teintée de poésie.

Remerciements : Jim Sky - Radio-Sky Publishing - Dick Flagg - RF Associates LLC

Inauguration le vendredi 8 mars à 18h

Ouverture du mardi au dimanche, de 13h30 à 19h

Plein tarif : 5€, tarif réduit : 3€

Entrée gratuite tous les premiers dimanches du mois

T. 05 56 11 11 50

—

Base sous-marine

Boulevard Alfred Daney
33000 Bordeaux

Voir sur la carte

Eliane Radigue, née en 1932, compositrice, pionnière de la musique électroacoustique est une figure singulière dans le paysage des musiques expérimentales actuelles. Elle concentre l’essentiel de son travail sur les potentialités sonores qu’offrent les premiers synthétiseurs. Sa musique représente une influence incontournable pour toute une nouvelle génération de compositeurs et de musiciens, en France comme ailleurs.

Semiconductor est un duo composé de Ruth Jarman et de Joe Gerhardt. Ces artistes explorent les techniques et la matière des scientifiques de la NASA pour découvrir et éprouver l’espace. Leurs travaux révèlent des mondes qui se situent au-delà de notre conscience sensorielle et nous permettent de saisir des phénomènes physiques au-delà de notre expérience immédiate. Leur approche unique a été récompensée par de nombreux prix et bourses prestigieuses. Leur travail fait partie de plusieurs collections publiques internationales et a été exposé au niveau mondial, notamment à la Biennale de Venise ou la Royal Academy, Hirshhorn Museum.

Site du duo

Félicie d’Estienne d’Orves est née en 1979 (Grèce), elle vit et travaille à Paris. Mêlant lumière, sculptures et nouvelles technologies, son travail interroge le processus de la vision et le conditionnement du regard. Ses installations font appel à une connaissance phénoménologique du réel, elles soulignent la perception du temps dans un mouvement continu.

Etienne Rey est un artiste plasticien français. Il vit et travaille à Marseille. Il est titulaire d’une maîtrise en Arts Plastiques obtenue à l’Université d’Aix-en-Provence, et d’un Post Diplôme en architecture au laboratoire GAMSAU (Groupement d’Etudes Appliquées aux Méthodes Scientifiques de l’Architecture et de l’Urbanisme), en création numérique. Depuis 2001, artiste associé à Zinc/ECM, résident de la Friche la Belle de Mai, il expérimente et développe des mondes virtuels générateurs sonores. La démarche mise en oeuvre consiste à interroger les dimensions plastiques, sonores et l’espace perceptif. Ceci constitue la matière première propice à la construction de formes évolutives.

Site de l’artiste

Né le 7 février 1972 à Neuilly-sur-Seine, Wilfried Wendling étudie l’écriture (harmonie, orchestration, analyse, contrepoint) au CNR de Reuil-Malmaison puis au conservatoire supérieur de Paris pour ensuite se consacrer à la composition grâce à Georges Aperghis puis Philippe Leroux.
Ces compositions uniquement musicales ont été jouées dans de nombreux lieux : Odéon théâtre de l’Europe, 104, Césaré, GRAME, Instants chavirés, GRM, La Muse en circuit, de nombreuses scènes nationales et théâtres et divers festivals : Présence, extension du domaine de la note, Musique Action… De 2000 et 2006, il travaille avec l’ensemble Diffraction avec lequel il créé de nombreuses « performances de théâtre sonore » présentées lors des Nuits blanches à Paris, à l’Opéra comique, Théâtre de la Citée Internationale, la Gaieté lyrique, dans plusieurs festivals en France et à l’étranger ainsi que dans de nombreuses salles alternatives. De 2008 à 2010, il est membre avec Eryck Abecassis, de l’ensemble KERNEL, créé par Kasper T. Toeplitz. Il joue et/ou écrit pour des personnalités comme Hélène Breschand, Donatienne Michel-Dansac, Denis Lavant, Jac Berrocal, Pablo Cuecco, Natacha Musléra, Philippe Cornus, Hélène Labarière, Sylvain Kassap, Jacques Tholot… Il collabore (musique électronique et vidéo) avec Roland Auzet depuis 2008 sur différents projets pluridisciplinaires. Le spectacle « 2 hommes jonglaient dans leur tête » (Roland Auzet, Jérôme Thomas, Mathurin Bolze) est en tournée jusqu’en 2018. Wilfried Wendling compose et met en scène dès 1995 des spectacles pluridisciplinaires notamment présentés au Théâtre des Amandiers, l’Odéon théâtre de l’Europe (avec François Sarhan), au 104 (Paris) et à la Maison de la poésie de Paris. Il a collaboré avec des auteurs comme Jacques Jouet, Luc Boltanski, Olivier Cohen…. Il est artiste associé à la Maison de la poésie de Paris de 2010 à 2012 dans le cadre du dispositif DGCA / SACEM. En 2013, Wilfried Wendling a été nommé à la direction de la Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale.

Diplômé de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et après avoir suivi un parcours dans le monde du design, Flavien Théry s’inscrit aujourd’hui dans une démarche artistique proche du mouvement de l’art optique et cinétique et des pratiques actuelles faisant appel aux nouveaux médias. La plupart des dispositifs qu’il crée mettent en jeu la notion de perception, la lumière devenant ainsi la matière même de son travail.

Née en 1972 (Biélorussie) et né en 1974 (Russie), Evelina Domnitch et Dmitry Gelfand vivent et travaillent à Amsterdam (Pays-Bas).

Nicolas Maigret et Nicolas Montgermont se réunissent et créent le duo ART OF FAILURE. Ensemble, ils s’inspirent des avant-gardes historiques et d’expérimentations artistiques et scientifiques pour développer des expériences audiovisuelles à la fois sensorielles et immersives.

Née en 1988 (Brésil), Eva Medin vit et travaille à Paris. Artiste plasticienne et vidéaste, récemment diplômée de l’École Supérieure d’art plastique de Monaco et de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris, Eva Medin développe un univers de fiction empreint d’un regard critique sur l’environnement et la manière d’habiter le monde. S’emparant des espaces dans lesquels elle intervient, elle y déploie des environnements immersifs. Jouant sur les effets de son, de lumière et de spatialité, son travail exprime souvent une ambiance sombre et nébuleuse aux allures futuristes.

LAb [au]  – laboratoire d’architecture et d’urbanisme - est un groupe d’artistes basé à Bruxelles en Belgique. Ce groupe composé de Manuel Abendroth, Jérôme Decock, Els Vermang a été fondé en 1997 avec comme objectif d’examiner l’influence qu’exercent les nouvelles technologies sur les formes, les méthodes et les considérations relatives à l’Art. Avec des antécédents dans l’architecture, ses membres et ses projets se préoccupent de la notion d’espace et de la façon dont il peut être planifié, expérimenté et conceptualisé à l’age de l’information. Même si leurs projets peuvent être catégorisés comme de l’urbanisme, du design, de l’art, de la musique ou de la danse contemporaine, ils se fondent néanmoins tous sur une pensée architecturale. Leur point de convergence se situe à la rencontre de l’architecture, de la lumière et de la technologie. Suivant les principes de la cybernétique, les projets de LAb [au] élaborent des processus et des systèmes basés sur des règles. La mise en place de ces règles devient l’acte artistique le plus signifiant, définissant le processus de création, le contenu et le message de l’œuvre ; C’est l’architecture comme « code ».

LAb [au] est notamment intervenu au BOZAR (Bruxelles, 2009), Emoçao Art. ficial (Sao Paolo, 2008), Club|Transmediale (Berlin, 2007), TENT. / Witte de With (Rotterdam, 2006), Centre Georges Pompidou (Paris, 2004 + 2005), Sonar (Barcelone, 2004), New Museum (New York, 2003), Nabi Art Center (Seoul, 2003), ICA (Londres, 2002), Bauhaus (Dessau, 2001 + 2003), le Louvre (Paris, 2000), Ars Elektronica (Linz, 1999), etc.

Site du collectif

Né en 1974, Stéphane Thidet vit à Paris et travaille à Aubervilliers.

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