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Festival #2

Entrée libre
19 NOV. 2001

Malachi Farrell, Jean-Gilles Décosterd & Philippe Rahm
Expositions + Vidéo Lounge

Les anciens abattoirs de Billère accueillent 2 installations et un salon de projection de films et de vidéos.
Trouble, Malachi Farrell image

Trouble
Malachi FarrellIE

Installation

Déambulation électronique dans l'univers d'un artiste d'origine irlandaise qui conçoit ses  interventions comme autant de voyages cinématiques : chorégraphies de machines infernales, sculptures performatives entièrement constrites "à la main", installations cinétiques spectaculaires, "portraits-robots" délirants, terrifiants, ironiques et jubilatoires de notre société. 

Malachi Farrell donne vie à ses oeuvres par le mouvement, le son et la lumière. A travers elles, il nous transmet son approche de l’écologie, de l’organisation étatique ou militaire ou des maux que celle-ci engendre dans la vie quotidienne. Il récupère des puces électroniques sur des appareils usagés et les re-programme pour activer des machines insolites. Farrell fait acte de résistance face à la société consumériste. Une résistance qui fonctionne davantage sur le pouvoir de l’imagination que sur un positionnement politique ou revendicateur.

Dépense

Dépense
Jean-Gilles Décosterd, Philippe RahmCH

Installation architecturale

Architectes suisses, Philippe Rahm et Jean-Gilles Décosterd situent l'architecture au plus bas niveau du monde, dans la matière et la pesanteur, sous les variations du climat et pasage du temps, engagée dans des relations physiques, chimiques, biologiques, électromagnétiques avec l'environnement et notre corps. 

Ils souhaitent réévaluer les éléments d'architecture que sont le matériau, la structure, l'espace ou la lumière selon leurs actions physiques; étudier et travailler sur les impacts et les échanges physiques, biologiques, électro-magnétiques et chimiques entre l'architecture, l'environnement et notre organisme. 

Avec la notion de dépense, Georges Bataille développe l'idée que l'activité humaine n'est pas entièrement réductible à des processus de production et de conservation, que des dépenses dites improductives existent également et sont mêmes nécessaires. Bataille les énumère : le luxe, les deuils, les guerres, les cultes, les jeux, les spectacles, les arts, les activités sexuelles peverse et l'architecture. Des dépenses brutales, des gaspillages sans contre partie, mais capables, selon Bataille de vider un surplus d'énergie accumulée sur terre, de faire éclater cet excédent énergétique issu du soleil et qui augmente sans cesse à cause du phénomène de la photosynthèse.

Pour le festival, leur proposition est de mettre en place une architecture à la dépense. Un art improductif mais peut-être préventif, une architecture sans objet, sans média autre que l'énergie elle-même, une simple émission de chaleur, une déperdition sans limites et continue sur la durée du festival, que chacun peut appréhender physiquement, immédiatement. 

Bertrand Grimault

Vidéo Lounge
Chercheurs d’ombres / EthnicolorFR

Salon de projection

Projection d'une large sélection internationale de films et de vidéos, réfletant 30 ans d'expérimentations en tous genres, depuis les investigations scientifiques et la révolution électronique menée par les artistes, en passant par les images de synthèses et l'animation par ordinateur, jusqu'aux ultimes abstractions numériques, notamment avec la production autrichienne actuelle.

L'après-midi le public est invité à réaliser sa sélection de vidéos "à la carte". Le soir, parallèlement aux évènements se déroulant aux Abattoirs, sont projetés "les menus", un programme concocté pour la plus grande joie du cortex, avec des films de Anthony Batch avec W.S Burroughs, Stan Vanderbeek, Gustave Deutsch, Patrick Bokanowski, Jud Yalkut, Bart Verge, etc. 

Le cosy corner du festival proposé par Ethnicolor/Chercheurs d'Ombres

Anciens abattoirs de Billère

Allée Montesquieu, 64140 Billère

Voir sur la carte

Éclairées par des titres qui renvoient à un fait de société, un événement politique ou un drame historique, les installations théâtrales, frénétiques et tonitruantes du plasticien d’origine irlandaise Malachi Farrell prennent la forme d’assemblages électriques, façonnés à partir d’objets du quotidien et de rebuts technologiques qui s’animent sur le rythme d’une bande sonore originale. Elles dénoncent le conformisme, les injustices, la barbarie humaine et toutes formes d’aliénations contemporaines. L’art pour l’art n’a pas lieu d’être pour Farrell. La création est en priorité un moyen d’expression, tranché, direct, violent, sans ambivalence dans un rapport ténu et immédiat avec le monde actuel. Les machines infernales et burlesques de Farrell sont rodées avec une extrême précision et les bruitages métalliques, mécaniques, parfois naturels, dans tous les cas effroyables, maintiennent le visiteur en état de choc avant et longtemps après la « vision » des oeuvres.

Chercheurs d’ombres était un projet mené par l'association Ethnicolor, fondée en 1991 par des artistes-plasticiens issus de l'école des Beaux-arts de Bordeaux. Les Chercheurs d'ombres ont contribué significativement à partir de 1996 et jusqu'en 2003, à diffuser de manière indépendante des œuvres audiovisuelles peu ou pas montrées par ailleurs à Bordeaux : cinéma expérimental, films d’artistes, création vidéographique, répertoire d’œuvres rares et méconnues, curiosités filmiques, dans le souci de décloisonner les genres et de jeter des ponts entre œuvres historiques et émergentes, publics amateurs, avertis et curieux. Véhiculant le terme de « cinémas de traverse », ce projet s'est positionné à la croisée d’autres pratiques artistiques – danse, théâtre, performance, installation – en tant que spectacle vivant, en dehors de la traditionnelle salle obscure.

Né en1967 à Pully (Suisse), Philippe Rahm a étudié l’architecture à l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne et Zurich en Suisse. Il fonde son agence avec Jean-Gilles Décosterd (1963) en 1995 à Lausanne. La démarche de Philippe Rahm tisse des passerelles entre les champs de l’architecture, de l’art et des sciences.  Avec Jean-Gilles Décosterd, ils ont représenté la Suisse en 2002 lors de la 8e biennale d’architecture de Venise. Leur travail a été montré dans plusieurs expositions internationales (Archilab, 2000 ; SF-MOMA, 2001).

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