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Festival #17

machines
sensibles
Entrée libre
12 – 28 OCT. 2017

Machines utopiques
vernissage 11 oct. 18h

L’exposition présente des machines nées de l’imaginaire de jeunes artistes et designers. Des machines utopiques qui révèlent ou extrapolent la relation que nous entretenons (ou que nous pourrions entretenir dans le futur) avec les machines.

Fruit d'un appel à projet national et de résidences à la Gaîté Lyrique (Paris) et au Bel Ordinaire (Billère), l’exposition sera présentée à Pau, puis durant le premier trimestre 2018 au Lieu Multiple/Espace Mendès-France de Poitiers, partenaire co-producteur du projet.

Site dédié au projet : machines-utopiques.com 

Loading

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Marie RousseauFR

A l’heure de l’omniprésence algorithmique, l’homme s’approprie sans complexe les nouveaux objets technologiques. Une fraction de seconde suffit pour échanger avec ces dispositifs de manière « naturellement automatique ». Ludiques et intuitifs, ils gardent pourtant en profondeur leur essence, tout un système jamais totalement dévoilé. Il s’agit alors pour l’homme de définir les caractéristiques de notre époque, de sa technologie et notre capacité à absorber et à suivre les flux vertigineux des images, des sons, des e-mails, etc. Structure gazeuse, l’outil numérique s’est imposé comme une puissance coopérative qui extrapole notre perception de l’espace, de la durée et influence le langage.

Dans la même lignée des making-off de film, Loading est une réflexion sur « l’envers du décor » de la machine. Une proposition de réappropriation des principes numériques en traduction mécanique. Inspirée de l’univers cyberpunk, Loading est une machine à attendre. Métaphore de l’ordinateur, cette machine utopique souhaite révéler les systèmes invisibles de la boite noire dont le fonctionnement et la vitesse de calcul nous échappe.

Confiez leur vos désirs image

Confiez leur vos désirs
Laura HaieFR

Premier né d’une série de robots effectuant des gestes « inutiles mais sources de plaisir », ce robot invite le public à lui offrir un sucre pour « se faire un canard de café ». 

Faire un canard de café, c’est créer une sucrerie, un met. On l’offrait à ses enfants pour les récompenser, ou bien imbibé d’alcool, il soignerait les maux de gorge et de transport. C’est un geste de plaisir, de patience, de délectation avant la dégustation du sucre imbibé, puis du café. Un moment presque intime....

À l’opposé du rôle traditionnel donné aux robots, les humains peuvent donc confier au robot de Laura Haie des gestes inutiles leur donnant satisfaction. La machine devient donc un objet réalisant des désirs, du moins en théorie. Car, à la vision de ce geste, l’homme sera t-il réellement satisfait ? Et si le robot s’approprie nos plaisirs, ressent-il pour autant de la satisfaction en effectuant ces petits gestes inutiles? Quel relation pouvons nous dès lors entretenir avec cette machine absurde ? 

Oeuvre produite avec le soutien de Crossed Lab (Lyon).

L'assemblée des objets

L’assemblée des objets
Julie BrugierFR, Filipe PaisPT, Olivain PorryFR

Chaque jour, quelques milliers d’objets sont laissés à l’abandon dans les rues de nos villes. Certains objets s’arrêtent brutalement après des années de dur labeur, d’autres sont victime de la mode, et de nouvelles versions plus performantes viennent chaque jour les remplacer. Dans l'époque Post-Trump que nous traversons, le monde apparaît confus et l’attention accordée à la crise écologique est lentement balayée sous les tapis des programmes politiques. C’est dans ce décor dystopique que les déchets urbains unissent leurs forces afin de protester contre l’apathie humaine. Cette idée de «manifestation des objets» résonne avec celle de «Parlement des Choses» de Bruno Latour, pour qui les entités non humaines doivent être prises en compte dans les négociations politiques. En ce sens, les objets rejetés se voient, par ce projet, rassemblés dans une grande manifestation publique : ampoules, imprimantes, caméras de surveillance, et réfrigérateurs sont invités à venir interpréter des chorégraphies, pour une manifestation globale des objets.

Ainsi, l’Assemblée des Objets est la mise en scène d’un groupe d’objets activistes en parade dans un espace d’exposition. Cette assemblée est constituée de plusieurs groupes d’objets, qui s’expriment au travers de chorégraphies, d’actions, de bruits, ou encore d’intéractions. Les objets échangent entre eux ou s’affirment seuls. Certains sont « hackés », augmentés pour devenir des entités autonomes, totalement émancipées du monde humain. Les plus abîmés s’entre-aident, se soutiennent, s’épaulent, et les différentes chorégraphies s’unissent dans un vacarme déroutant. Le lowtech est le langage choisi des objets activistes, construisant ainsi une esthétique du déchet et de la frugalité.

Filipe Pais, Julie Brugier et Olivain Porry se sont rencontrés dans le cadre du programme Reflective Interaction à l’Ensadlab (le laboratoire de recherche de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris). Ils travaillent ensemble dans l’axe de recherche Behavioral Objects qui interroge la notion de comportement et se focalise sur la conception et la création d’objets à comportements. Aujourd’hui ils participent au développement du MisB Kit, un kit open-source de robotique modulaire adressé aux artistes et designers, qui permet la création d’objets à comportement.

Symbiotes

Symbiotes
Collectif AAIOFR

Les symbiotes sont des objets bavards. Ils forment une colonie sonore qui investit différents espaces de circulation de la médiathèque. En entrant en symbiose avec le lieu, ils aspirent ses mouvements et les métabolisent en chants qui dialoguent avec le paysage sonore quotidien, rendant ainsi ses particularités plus audibles.

Chaque symbiote est doté de sa propre voix, de son propre cri. Regroupés en colonie, ils produisent une biophonie qui s’insère dans les interstices sonores disponibles. Le terme biophonie, développé par l’audio-naturaliste et artiste sonore Bernie Krause, désigne l’ensemble des sons émis par la population animale dans un milieu. Chaque espèce développant une stratégie évolutive pour se faire entendre parmi le concert animal, il en résulte un paysage sonore riche, auto-orchestré, où chacun occupe une niche sonore spécifique.

Par leur comportement autonome, insouciant du bien-être humain, les symbiotes sont leur pendant semi-sauvages. Objets simples, bavards, propices aux anthropomorphismes, ils se situent approximativement entre la caisse enregistreuse, le véhicule de Braitenberg, l’insecte et le bernard-l’ermite.

Scannant en permanence leur environnement immédiat, ils ingèrent les mouvements du lieu dans lequel ils vivent (vibrations acoustiques, mouvements dans l’espace...). Lorsque ils en sont remplis, ils rejettent cette énergie sous forme sonore. Il en résulte une impression de dialogue, presque d’empathie, avec nos propres productions de bruits.

Si les symbiotes s’entendent, il est difficile de les apercevoir : ils se camouflent dans les zones d’ombre. Ils acquièrent leur physicalité, leur intentionnalité, leur vie, par le son qu’ils émettent. On peut entrevoir, quelquefois, la queue d’un symbiote qu’il laisse sortir de son abri pour sonder son environnement.

Autres projets
​Alexandra BrillantFR, In DialogGB, Raphaël IsdantFR, Adam NowakFR, Kevin PrimicerioFR

Aux côtés des œuvres réalisées en résidence au Bel Ordinaire seront exposés des projets à l'état de concept. 

Kevin Primicerio & Adam Novak
Miega

Miega est un appareil de transformation des ondes cérébrales en ondes sonores, audibles uniquement par le porteur de l’appareil, mais lorsque deux porteurs entrent sous un halo de lumière en même temps, ils entendent la musique créée par le cerveau de l’autre porteur. Ils ont alors la possibilité d’entrer en contact avec une barre métallique les séparant, ce qui fait fusionner leurs musiques cérébrales pour n’en créer qu’une. Une recherche sur la signature sonore d’un individu.

Raphaël Isdant & Alexandra Billant
Trespascan
Un dispositif interactif tragi-comique inspiré d’une machine du quotidien, la caisse enregistreuse. Scanné comme un simple article, l’humain se convertit en un ticket de caisse correspondant à la quantité d’objets et de nourriture pouvant résulter de l’exploitation de son corps.

Collectif In Dialog
A dialog between man and machines in the age of articifial Intelligence

Une rencontre sentimentale entre une intelligence artificielle empathique et le visiteur. Se nourrissant d'interactions avec l'humain, la machine offre une matérialisation visuelle du dialogue homme/machine et créée un catalogue d'images et de symboles propre à l'activité cérébrale de chaque visiteur.

L'exposition s'accompagne de captations vidéo des conférences présentées à la Gaîté Lyrique, où artistes, historiens de l'art, chercheurs en robotique et en intelligences artificielles évoquent les enjeux de société liés au devenir des machines.

(Re) voir les conférences à la Gaîté Lyrique

expo visible dans le Patio, l'Atrium et la Salle d'exposition, du 11 au 28 octobre, du lundi au samedi :

lundi 14h - 18h 

mardi & vendredi 11h30 - 18h 

mercredi & samedi 9h30 - 18h 

jeudi 14h - 20h

vernissage mercredi 11 octobre à 18h

Une production accès)s(, le Lieu Multiple, la Gaîté Lyrique et le Bel Ordinaire, avec le soutien de Crossed Lab. 

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Médiathèque A. Labarrère

Place Margueritte Laborde
64000 Pau
05 47 05 10 00

Voir sur la carte

Diplômée en Art de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts du Mans (DNAP), Laura Haie a étudié le Design mention espace de la cité en deuxième année. Elle travaille sur les thèmes de la satisfaction et l'insatisfaction, explorant les outils numériques, pour confronter la technologie à l'humain et créer des situations absurdes.

Filipe Pais est né en 1983 au Portugal. Il vit et travaille à Paris. Enseignant-chercheur, artiste et commissaire d’exposition, il est actuellement chercheur associé à EnsadLab ( le laboratoire de recherche en art et en design de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs — Paris, groupe Reflective Interaction) et enseignant en design d’interaction à l’université de Noroff (Kristiansand, Norvége), Filipe Pais s’est intéressé très tôt à la manière dont les technologies affectent les humains et leurs comportements. En 2014, après avoir fini son doctorat en Média Numériques du programme UT Austin-Portugal, à l’Université de Porto, il rejoint EnsadLab et l’Université Paris 8 en tant que post-doctorant dans le cadre du projet The Behavior of Things. Il a également suivi le programme SPEAP, Master d’expérimentation en Arts et Politique de Sciences Po Paris, sous la direction de Bruno Latour. Il a été le commissaire de l’exposition From Bits to Paper (Le Shadok, Strasbourg, 2015) et de l’exposition Re:Enter Lisbon (CPAI, Lisbonne, 2012). Son travail artistique a été présenté dans plusieurs expositions collectives et résidences d’artistes en Europe.

Étudiant-chercheur au sein de l’ENSADLab, Olivain Porry est diplômé de l’ESBANM en 2016. Sa pratique artistique s’attache à explorer les notions de perception et de représentation dans les machines et les réseaux de télécommunication. Cette approche critique des réseaux et de leurs usages se matérialise chez lui au travers de processus génératifs, de détournements programmatiques et d’installations low-tech. Ses travaux ont été exposés lors de divers événements dédiées aux pratiques numériques (Icart Media Festival #1, à Paris, le poids des choses, Lieu Unique, Nantes).

Julie Brugier est née en 1989. Elle vit et travaille à Paris. Designer d’objets, doctorante SACRe (Sciences Arts Création Recherche), rattachée au laboratoire EnsadLab, et agrégée d’Arts Appliqués. Formée en design d’objets, Julie initie au cours de ses études un travail sur les contextes de crise (pauvreté, migration, prostitution) et les formes frugales d’innovation. Elle travaille d’abord en tant que designer freelance et collabore avec la Cité du Design de Saint Etienne autour des enjeux des SmartCities. Elle continue en parallèle à s’intéresser aux questions d’écologie et de production soutenable d’objets, au travers de productions personnelles. Aujourd’hui elle poursuis une thèse en recherche-création sur les pratiques alternatives de résilience urbaine, et questionne la revalorisation de ressources pauvres, non exploitées, dans l'espace public. Cette thèse prend la forme d’une recherche théorique associée à des productions artistiques (installations, objets, machines).

Née en 1991, à Montbrison, Marie Rousseau est diplômée de l'Ecole des Beaux-arts d'Angers. C'est après six mois en Erasmus, à l'Ecole de Recherche Graphique à Bruxelles en Master récit et expérimentation, que vient émerger une sensibilité pour l'objet écran. A son retour, les idées viennent se consolider lors de la rédaction d'« Ecranopolis », mémoire traitant de l'écran dans nos espaces. Parallèlement à ces études, elle fera des expériences professionnelles en tant que photographe, vidéaste et sur la conception de films d’animation. C'est depuis trois ans qu'elle élabore un monde physique dans le but de questionner la perception de l’univers numérique. Une première machine a vu le jour en 2015. Un travail qui s'attarde sur des questions relatives au temps. Notre temps, où conjointement le patrimoine ancien et les sciences techniques se côtoient ; une démarche qui tend à rendre sensible les processus les plus abstraits.

Le Collectif AAIO est constitué de Lou Le Jard, Fabien Bourlier et Romain Barthélémy, tous trois designers sonores. Ils se rencontrent lors de leur formation en design sonore à l’Ecole des Beaux-Arts du Mans. L’installation Symbiotes est un projet de Fabien Bourlier et Romain Barthélémy.

Romain Barthélémy travaille principalement dans le design sonore industriel et la scénographie. Initié à l’art numérique durant ses études, il nourrit ses pièces électroacoustiques et ses installations sonores de ses questionnements de designer industriel. Il s’intéresse notamment aux relations que nous entretenons avec les objets et environnements sonores ordinaires. Peut-on imaginer une fabrique collective des paysages sonores quand ceux-ci sont souvent vécus inconsciemment ? Comment les objets et environnements communicants modifient-ils notre expérience de la familiarité et de l’intimité sonore ? Le son peut-il être vecteur de nouveaux anthropomorphismes numériques ?

Fabien Bourlier mêle son savoir-faire de producteur de musique électronique à sa formation en acoustique. Investi sur la scène musicale via deux labels indépendants en Autriche et en Serbie, il travaille depuis 2013 en tant que designer sonore et acousticien. La découverte de l’art numérique, au carrefour de ses pratiques, l’encourage à envisager la création sonore à travers le prisme de l’interactivité et à questionner notre environnement sonore. Nourrissant sa pratique de l’acoustique d’une vision qualitative du sonore, héritée de Murray Schaffer et du Cresson, il aime expérimenter pour créer des installations dans lesquelles les auditeurs font vivre la matière sonore.

Après une formation d’ingénieur du son, Adam Nowak a travaillé dans un studio d’enregistrement d’orchestres en Macédoine. Après une première expérience en tant que producteur musical où il assiste à la création de différentes œuvres pluridisciplinaires, il intègre l’école informatique 42 afin de se former à la manipulation audio numérique, avec l'objectif de créer sa propre marque de matériel audio.

Scientifique, Kevin Primicerio termine actuellement un Master en Physique Fondamentale à la suite duquel il démarre une thèse en Mathématiques appliquées. Egalement passionné d’informatique, il intègre en parallèle l’école 42 où il suit un partenariat avec HEC. Il intègre le module électronique de 42 où il collabore avec Adam Nowak. Sensible à la musique, il a étudié le piano pendant 12 ans.

Raphaël Isdant est artiste et enseignant sur les nouvelles pratiques liées aux médias actuels. Il aime faire dialoguer les territoires numériques sensibles révélant la fragilité de notre époque. Il a notamment réalisé un appareil à photographier les fantômes d’animaux éteints à cause de l’homme, un avatar à la recherche d’une identité sur facebook, une plateforme virtuelle créative connectant les enfants bulles des hôpitaux, un duel de batterie réunissant gamer et musicien sur scène, ou encore un cœur numérique palpitant au rythme de l’activité sismique de la terre. Raphaël intervient enseigne la scénarisation et l’écriture de l’interactivité au pôle numérique des Beaux Arts de Paris depuis 2009. Il dispense régulièrement des enseignements et des workshop à l’Université en France et à l’étranger (Université Paris 8, Université Picardie Jules Verne, Beaux arts de Paris, Beaux-arts de Valence...) Ses travaux ont fait l’objet de plusieurs expositions et Workshop en France et à l’étranger (Université du Sud-Est à Nanjing, Université Kun-Shan à Taiwan....) et de diverses publications artistiques. Il partage également les logiciels libres qu’il réalise à destination des artistes du numérique avec lesquels il est amené à travailler.

Alexandra Brillant est artiste multimédia et musicienne. Issue des Beaux art de Rennes, puis du post-diplôme arts sonores des Beaux arts de Bourges, elle élabore ses pièces comme des simulacres tragi- comiques, inspirées par la science fiction et le fantastique. Ses installations multimédias, photographies et performances font état d’un aller-retour entre le présent, l’absent et l’imaginaire (fantômes télévisuels, jouets devenus machines autonomes, lecteur de pensée, cabane hantée etc). Pour cela, elle détourne des objets électrifiés tels que des jouets, des radios ou encore du matériel médical.

In Dialog est un collectif de recherche et expérimentation en art, architecture et urbanisme axé particulièrement sur la position de l'homme face aux nouvelles technologies. De nos jours, l’usage des outils numériques ou « machines » s’est imposé dans les multiples couches qui définissent et font fonctionner la société. Leur place est bien déterminée, ce qui remet en question le rôle de l’homme à leurs cotés. L’agence de recherche transdisciplinaire In-Dialog agit dans le domaine artistique en questionnant l'influence et les liens qui existent entre ces deux acteurs au travers d'installations expérimentales interactives. Dans les autres champs, elle cherche à faciliter l'accès et la relation avec la technologie en développant ses propres outils numériques ainsi que ses tutoriels pour en faciliter l’apprentissage. In-Dialog, animé par cette question, a lancé un label alternatif au concept de FabLab : le DipLab. Militant pour la démocratisation de ce nouvel écosystème créatif, le DipLab est un espace de Découverte, Initiation et Prototypage qui ajoute un nouveau service public à la disposition des citoyens en s’appuyant sur les structures sociales et les réseaux de partenaires locaux existants.

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