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Festival #17

machines
sensibles
14 OCT. 2017

Concerts
Pierre Bastien, Krikor, In Aeternam Vale

quiet motors (c) Miran Krama image image image image

Quiet Motors
Pierre BastienFR

2016

Discrétion : c’est le premier mot qui vient pour Pierre Bastien, pourtant actif sur la scène musicale française et internationale depuis plus de 40 ans. Depuis l’improvisation libre et la scène jazz inventive jusqu’aux cercles électroniques, Pierre Bastien est un musicien et un artiste dont la grille créative unique le laisse libre, à la lisière des scènes.
Le dispositif musical de Pierre Bastien, articulé autour d’instruments traditionnels, de moteurs, d’objets et de papier, est à la croisée de la musique savante et populaire. Savante car le territoire de Pierre Bastien est d’abord un territoire littéraire, nourri de surréalisme et de toute une littérature qui, d’André Breton à Raymond Roussel, des poèmes dessinés de Francis Picabia aux pays imaginaires d’Henri Michaux, opère à sa façon un renversement du réel. Mais populaire, également, car les airs instrumentaux qui s’y déroulent, les espaces poétiques ainsi ouverts, touchent à la part d’enfance, à l’émerveillement, des musiques traditionnelles africaines au jazz primitif de Joe King Oliver, en passant par les gestes musicaux d’artistes comme Moondog, singuliers et outsiders.

Pierre Bastien au Point Éphémère - 31/07/2015 ▶
Krikor © Gilles Gustine image image image image

Krikor (France)

Krikor viendra fêter la sortie de son nouvel album, Pacific Alley à Pau. Devenu plus hybride que jamais, le style musical de Krikor est une synthèse de ses obsessions musicales : le groove et les vieilles machines à tambours de Chicago House, les sons abstraits de la techno minimale, l’envie et l’énergie du Rock (abilly), la dureté de la musique industrielle, le sombre romantisme des anti-héros folkloriques des années 60 et la pensée avancée des rats de laboratoire du GRM (Pierre Schaeffer,
Pierre Henry ...). Issu de la French Touch, Krikor développe à partir de 2002, France Copland, un projet techno de ghetto étrange influencé par Detroit aux côtés de Morando. En parallèle, il s’intéresse aux recherches musicales de l’IRCAM, fréquente les cours du compositeur de musique contemporaine d’Octavio Lopez au conservatoire et explore les techniques électro-acoustiques qu’il incorporera plus tard dans ses productions. En 2006, il crée son propre label, Omerta Registrazione (Pilooski, France Copland, etc.) Il collabore également avec différents labels tels que Tigersushi, Kill The DJ Records, Dark & Lovely. En 2008/2009, il propose Plein Soleil, un duo avec Chloé, sortit sur le célèbre label club allemand Resopal Red. Krikor est aussi connu sous le nom de Crackboy, actif dans le paysage house français comme un objet non identifié.

Krikor - Niños Matadores▶ Interview Kikor - festival accès)s( # 17▶
In Aeternam Vale (c) Zbigniew Tomasz Kotkiewicz image image

In Aeternam Vale
Laurent ProtFR

Si le nom d’In Aeternam Vale n’est pas inconnu, c’est tout simplement parce que le projet de Laurent Prot, dont la renommé résonne dans l’underground depuis le milieu des eighties, effectue un retour lumineux au sein de l’écurie Minimal wave, plébiscite tour à tour par Silent Servant, Regis, etc. Source discographique inépuisable jonglant entre minimalisme électronique, post-punk et techno industrielle, la logique est d’aller à l’encontre des codes musicaux établis, rien n’est construit si ce n’est dans l’instant.

La production sonore est donc très éclectique et se ballade entre des morceaux bruitistes ultra violents et des séquences minimales obsédantes martelées par des rythmiques plombantes où les paroles si il y en a sont égrenées comme des mantras quand elles se synchronisent avec la musique.

En avance sur son temps, aujourd’hui sa musique éveille l’intérêt des plus hauts lieux de la scène électronique : Minimal Wave, La Concrete, Les Nuits Sonores, La Weather, Berlin Atonal, le Japon, les USA, l’Australie.

In Aeternam Vale - Analog Mess▶ In Aeternam Vale - La Piscine - Live @ Berlin Atonal▶

Tarifs : 12 à 15 € - Prévente tickenet et Billetel

En partenariat avec Ampli

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La Route du Son

Les abattoirs
Allées Montesquieu
64140 BILLERE

05 59 32 93 49

Voir sur la carte

Après l'échec d'une première mouture en 1982, In Aeternam Vale renaît fin 1983 sous la forme d'un duo composé de Laurent Prot (synthés, bandes, électronique, chant) et Pascal Aubert (chant, bidouillages K7). IAV fait la première partie d'Alien Sex Fiend au West Side à Lyon et un des premier festival de musique électronique a Trieste (10100111) durant l'été 1983. Ils collaborent avec Anne Balme (cris et vocalises) jusqu'en 1986, puis avec la prêtresse pré gothique Chrystelle Marin. Allant à l'encontre des codes musicaux établis, IAV cultive entre 1983 et 1990, la spontanéité d'un jeu live intuitif enregistré sans répétition sur des kilomètres de bande magnétique. Seule une petite partie fut éditée en compilation K7 sur le label de Laurent Prot "Garde Au Sol Production". Et si le passé est sur K7, pour IAV le futur n'existe pas. Loin de revendiquer un quelconque concept musical, la formation incarne l'expression du temps qui passe. Depuis 1990, Laurent Prot poursuit seul l'aventure. Ses lives procèdent alors de la même logique : seules les bandes et K7 servent de support de base, rien n'est prémédité à l'avance et tout est mis en place sur scène en temps réel, le morceau suivant étant programmé à la suite ou pendant le précèdent. Comme la peinture s'étale sur la toile, le résultat ne peut être prédit à l’avance. Depuis, Laurent Prot n’a jamais cessé de composer chez lui. C’est son langage : pas de mots, mais des textures, des énergies que retransmettent ses fréquences. 

Après des débuts au hochet comme tout le monde, Pierre Bastien construisit vers dix ans une guitare à deux cordes, à partir des éléments du jeu " Le Petit Physicien ". Vers quinze ans il élabore une première machinerie consistant dans un métronome flanqué à droite d'une cymbale, à gauche d'une poêle à paella. Ces expériences enfantines pourront paraître dérisoires, elles le sont à peine comparées à ses premiers actes de musicien adulte, puisqu'il a d'abord l'occasion de jouer du torchon de vaisselle, le maniant comme un fouet pour le faire claquer devant le micro, dans le disque " Parallèles " de Jac Berrocal. De ce disque le public retiendra surtout un titre, " Rock'n Roll Station " avec Vince Taylor, Berrocal à la bicyclette, et Bastien dans un ostinato d'une note à la contrebasse. Malgré ce départ peu conventionnel, et grâce peut-être à la survivance simultanée d'un certain esprit dada chez ses contemporains, Pierre Bastien est alors amené à travailler avec de grands artistes : Dominique Bagouet, Pascal Comelade, Pierrick Sorin, DJ Low, Robert Wyatt ou Issey Miyake.
En même temps il a longuement construit et mis au point un orchestre domestique et privé fait de dizaines de robots en Meccano, joueurs d'instruments de musique traditionnels et parfois d'objets usuels. C'est avec ces machines regroupées sous le terme Mecanium, et d'autres issues de pratiques voisines, qu'il enregistre ses albums et donne ses concerts.

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