Maîtres dans l’art de faire voir les sons, virtuoses touche-à-tout, les orfèvres du geste Martin Messier et Anne Thériault s’attellent sur scène à la destruction méticuleuse et performative d’objets. Sonnant le glas de la matière, ils manipulent, cassent, pulvérisent, suivant une partition précise qui génère une hécatombe musicale et rythmique intensément sensorielle. Dans l’ombre de cette démolition, des machines grondent, prêtes à exécuter le chaos. 


Musique du fracas. Les marteleurs s’appliquent à la tâche suivant une partition précise. Volent en éclats des objets choisis pour leur harmonie sphérique. Une série de flashs hallucinés s’additionnent : le gant, la massue, le geste. Les mains pensent et frappent. Manipulées par les performeurs, les sources de lumière impriment de petits miracles sur la rétine. Les lampes caressent ce que la destruction libère de beauté. Messier et Thériault pulvérisent avec grâce et torturent le fruit mûr dans une hécatombe musicale et rythmique intensément sensorielle. Une ode inquiétante à l’agonie du monde matériel.

« Martin Messier et Anne Thériault libèrent cet exquis et primitif appétit de destruction au moyen d’une orchestration scénique audacieuse et d’une électroacoustique au diapason. En émerge une oeuvre complète où arts visuels, son, lumière et mouvement s’harmonisent comme on le voit rarement sur scène ». Le Devoir, Mélanie Carpentier, 3 juin 2016

Une création de 14 lieux + Lorganisme
Coproduction Festival TransAmériques
Résidences de création : Circuit-Est Centre chorégraphique + Théâtre Hector-Charland (L’Assomption)
Support : CALQ, CAC, CAM

En partenariat avec Espaces Pluriels, Scène conventionnée Danse, Théâtre - Pau

extrait réalisé les étudiants de l'ESAP - festival accès)s( # 17 :

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