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Entrée libre
28 AVR. – 30 JUIN 2017

Machines utopiques

Sensibles, hantées, utopiques, désirantes, célibataires, les machines ont envahi notre quotidien et nous tissons avec elles des liens qui nous affectent et nous transforment. En parallèle de l’édition 2017 du festival accès)s(, placée sous le commissariat de Christian Delécluse, consacrée aux « machines sensibles », accès)s( s'associe à la Gaîté Lyrique, au Bel Ordinaire et au Lieu Multiple pour organiser un laboratoire de réflexion-création sur le thème des machines utopiques. À cette occasion, un site internet dédié à l’exposition a été créé, machines-utopiques.com.

laboratoire de réflexion
Tristan BeraFR, ​Nicolas BredecheFR, Pascal ChabotBE, Raja ChatilaFR, Laurence DevillersFR, Emmanuel GrimaudFR, ​Dominique PeyssonFR, Antoine SchmittFR

Dans le cadre du laboratoire de création initié par accès)s( et la Gaîté Lyrique, un week-end de rencontres s’interroge sur le devenir-machine des humains et le devenir-humain des machines.

PANEL 1 : samedi 29 avril 14h30-17h

Rétro-futurs et machines utopiques : des machines célibataires aux machines désirantes

Penser des machines utopiques, c’est imaginer des futurs possibles. Ce premier panel s’intéresse au potentiel poétique et narratif des technologies et examine la manière dont leur évolution est imbriquée avec celle des humains. De la science-fiction à l’histoire de l’art et à la cybernétique, des machines célibataires de Duchamp aux machines désirantes de Deleuze et Guattari, le développement des machines a nourri les imaginaires scientifiques et artistiques et forgé des visions du monde.

Avec :

Antoine Schmitt, artiste plasticien, théoricien et conférencier

Tristan Bera, artiste, critique et commissaire d'exposition

Pascal Chabot, philosophe

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PANEL 2 : samedi 29 avril 17h30-20h

Le robot est-il devenu l’égal de l’homme ?

Ce deuxième panel interroge les capacités grandissantes des robots et des intelligences artificielles qui parviennent à apprendre par eux-mêmes du monde pour mieux s’y adapter. Nous leur prêtons des intentions, nous conversons et nouons avec eux des relations de plus en plus étroites qui font naître des empathies artificielles. Ce brouillage entre les frontières tendrait-il vers un devenir-humain de la machine et un devenir-machine de l’homme ?

Avec :

Emmanuel Grimaud, anthropologue et chercheur au CNRS, auteur du film Ganesh Yourself et de l’ouvrage Dieux et robots. Les théâtres d’automates divins de Bombay (L’Archange Minotaure).

Laurence Devillers, chercheuse en robotique qui s’intéresse aux rapports affectifs que nous entretenons avec les machines.

Raja Chatila, chercheur en robotique spécialisé sur les questions éthiques liées aux robots.

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PANEL 3 : dimanche 30 avril 15h-17h30

L’avenir des machines : vers de nouvelles espèces ?

L’hybridation des corps et des intelligences engendrerait-elle des machines d’un nouveau genre ? Biologiques, miniatures, vivantes, apprenantes, ces machines à venir posent la question de leur fiabilité, de leur évolution avec ou sans les humains.

Avec :

Nicolas Sadirac, directeur de l’école 42 et ingénieur.

Dominique Peysson, artiste plasticienne qui développe le programme de recherche Responsive Matter à l'EnsadLab.

Nicolas Bredèche, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie et chercheur au croisement de l'informatique, de la robotique et de la biologie.

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Laura Haie-Confiez leur vos désirs image

Laboratoire de création

Résidences de production

Du 28 avril au 5 mai à la Gaîté Lyrique

Les participants travaillent de façon autonome dans un espace « privé », avec l’encadrement de professionnels de la création. Ils assistent aux conférences publiques ; des temps d’échanges privilégiés avec les conférenciers leur sont réservés afin d'enrichir leurs projets sur le plan des processus de coévolution entre l’homme et la machine. En amont de cet événement, un travail de documentation et de recherche important est effectué par les organisateurs de l’événement afin d’offrir aux artistes résidents des ressources bibliographiques, une base d’articles et de liens vidéos portant sur les questions de société abordées par leur projet.

le 5 mai : restitution du laboratoire de création accès)s(s / la Gaîté Lyrique 

Les participants présentent publiquement des dessins, textes, plans, croquis, voire maquettes et vidéos permettant de décrire à la fois l’esthétique, le comportement et le fonctionnement des machines utopique de leur invention. Un jury se réunira pour sélectionner des projets lauréats qui seront invités en résidence de production au Bel Ordinaire -espace d’art contemporain- et au MIPS LAB, Fablab- de l’agglomération de Pau, en juin 2017.

Du 6 au 30 juin au Bel Ordinaire

Les résidences de production se dérouleront au Bel Ordinaire, espace d’art contemporain et au MIPS LAB, FabLab de l’agglomération de Pau, pendant 4 semaines. Durant cette résidence, les participants seront en mesure d’accéder à des ateliers de fabrication bois et métal, avec l’accompagnement du responsable des ateliers, et de recevoir l’aide de spécialiste en robotique, électronique. Un accompagnement à la production est également proposé par le Lieu Multiple, partenaire coproducteur de ce laboratoire.

Production de 4 projets sélectionnés :

- Marie Rousseau, Loading : Machine à attendre, inspirée des machines cyberpunk – Résidence du 6 au 30 juin,

- Laura Haie, Confiez leur vos désirs : un robot effectuant un canard de café - geste « inutile mais source de plaisir » propre aux humains – résidence du 12 au 24 juin, avec le soutien en coproduction de Crossed Lab,

- Julie Brugier, Filipe Païs et Olivain Porry, L'assemblée des objets : objets hackés et animés, envoyant des mail et MMS aux institutions responsables des questions écologiques – résidence du 21 au 30 juin,

- Romain Bathélémy et Fabien Bourlier, Symbiotes : organismes sonores qui entrent en symbiose avec le paysage sonore existant – résidence du 21 au 30 juin.

Expositions

Les projets réalisés au Bel Ordinaire seront exposés accompagnés des projets en phase de création à la Gaîté Lyrique et de la documentation vidéo des moments d’échanges publics lors de la résidence à la Gaîté Lyrique, ainsi qu’une liste de ressources bibliographiques / liens vidéos et articles en lignes afin d’élargir la réflexion et de montrer la connexion qui existe entre les œuvres exposées et les enjeux de société liés au devenir des machines.

projets non produits et exposés sous forme de concepts :

- Raphaël Isdant et Alexandra Billant, Trespascan : un dispositif interactif tragi-comique inspiré d’une machine du quotidien, la caisse enregistreuse. La machine pourra scanner le spectateur pour lui délivrer un ticket de caisse présentant la quantité d’objets et de nourriture pouvant résulter de l’exploitation de son corps,

- Kevin Primicerio et Adam Novak, Miega : appareil de captation et de traitement de bio signaux sous la forme d’un bandeau se plaçant autour de la tête, qui interprétera ces signaux en musique par une synthèse basée sur un réseau de neurones artificiels,

- Loïc Pantaly, Irrise : une machine qui crée des arcs-en-ciel,

- Maxime Hamard, Spectre : machines à téléporter des objets dysfonctionnels,

- Calin Segal, Tiffany Attali, Joaquin Villaba, A dialog : machine visuelle matérialisant l'activité cérébrale du cerveau des visiteurs.

L’exposition durera du 11 au 28 octobre à la Médiathèque André Labarrère à Pau, puis durant le premier trimestre 2018, à l'espace Mendès-France de Poitiers.

sessions ouvertes au public à la Gaîté Lyrique : 

samedi 29 avril > 14h30-20h

dimanche 30 avril > 15h-17h30

vendredi 5 mai > 16h - 18h30

plus d'infos sur le site de la Gaîté Lyrique

sessions ouvertes au public à Pau :

exposition visible du 13 au 28 octobre à la Médiathèque André Labarrère

vernissage le 12 octobre

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Gaîté Lyrique

3bis Rue Papin,
75003 Paris

Voir sur la carte

Artiste plasticien, Antoine Schmitt vit et travaille à Paris. Il crée des oeuvres sous forme d'objets, d'installations et de situations pour traiter des processus du mouvement dans toutes leurs modalités, et questionner leurs problématiques conceptuelles intrinsèques, de nature plastique, philosophique ou sociale. Héritier de l'art cinétique et de l'art cybernétique, nourri de science-fiction métaphysique, il interroge inlassablement les interactions dynamiques entre nature humaine et nature de la réalité. Originellement ingénieur programmeur en relations homme-machine et en intelligence artificielle, il place le programme, matériau artistique contemporain et unique par sa qualité active, au coeur de la plupart de ses créations pour révéler et littéralement manipuler les forces à l'oeuvre. Antoine Schmitt a entrepris, seul ou à travers des collaborations, d'articuler cette approche à des champs artistiques plus établis comme la danse, la musique, le cinéma, l'architecture ou la littérature. Comme théoricien, conférencier et éditeur du portail gratin.org, il explore le champ de lart programmé. Son travail est régulièrement exposé à l'international et a reçu de nombreux prix dans des festivals internationaux comme Transmédiale à Berlin, Ars Electronica à Linz ou l'Unesco International Festival of Vidéo-Dance. Antoine Schmitt est représenté par la Galerie Charlot (Paris).

 

Emmanuel Grimaud a été recruté au CNRS en 2003, après avoir soutenu sa thèse en 2001, sous la direction de Charles Malamoud. Il s’est spécialisé dans l’observation des cinétiques en acte, à partir d’objets aussi divers que la gestuelle des cinéastes au travail sur les plateaux de cinéma, les effets de reconnaissance chez les sosies, les techniques d’identification des traces sur les chantiers de fouille, la conduite dans les carrefours sans feux, les matches de scarabées et de poissons (avec Stéphane Rennesson), le mouvement des automates religieux sur les plateformes rituelles en Inde ou encore ceux des robots humanoïdes (avec Zaven Paré). Son dernier terrain (avec Thierry Coduys) concerne les mouvements de marchandises et les flux de porteurs dans la ville de Bombay, impliquant l’utilisation de traceurs GPS et de caméras embarquées. Sur le plan méthodologique, ses recherches déploient des dispositifs expérimentaux inédits en vue de développer les bases d’une anthropologie « cinétique » des interactions. Après avoir travaillé comme assistant de réalisation auprès d’un réalisateur indien, Emmanuel Grimaud a publié la première ethnographie des studios de cinéma de Bombay (Bollywood Film Studio, CNRS Éditions, 2004). Ses publications ont porté ensuite sur les effets spéciaux, les machineries de studio, les doublures de cinéma et les sosies politiques (Le sosie de Gandhi, CNRS Éditions, 2007), l’industrie des automates religieux et des dieux robotisés en Inde (Dieux et Robots, L’Archange Minotaure, 2008), puis la biographie d’un robot humanoïde fait à l’image de son concepteur (Geminoïd le Robot. Expériences et conversations, à paraître).

Professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, Laurence Devillers anime l’équipe de recherche Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées. Ses domaines de recherche portent principalement sur l’interaction homme-machine, la détection des émotions, le dialogue oral et la robotique affective et interactive. Elle a participé à plusieurs projets nationaux (ANR Tecsan Armen, FUI Romeo, BPI Romeo2) et européens (Rex Humaine, Chist-era Joker) portant sur les interactions affectives et sociales humain-robot. Elle anime également le pôle sur la co-évolution humain-machine dans le cadre de l’Institut de la société numérique. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’éthique du chercheur en robotique pour la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna) de l’alliance Allistene.

Docteur en automatique, Raja Chatila est directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir) et directeur adjoint scientifique de l’Institut INS2I du CNRS. Il coordonne le Labex « Smart » portant sur les interactions humain - machine dans le monde numérique. Raja Chatila a précédemment dirigé le Laas-CNRS à Toulouse et a été directeur adjoint du GDR Robotique. Il a présidé la Section d’informatique, automatique, signal et communication du Comité national de la recherche scientifique. Ses domaines de recherche portent sur la robotique autonome, la robotique cognitive et interactive, la perception et la fusion de données, la planification des actions et du mouvement, les architectures décisionnelles et cognitives et l’apprentissage. Raja Chatila a dirigé plusieurs projets de recherche en robotique avec des applications dans les domaines de la robotique de service, de l’exploration planétaire, de la robotique aérienne ou de la robotique personnelle. Il a notamment coordonné un projet intégré européen « Cogniron » (The Cognitive Robot Companion). Il a également participé à deux projets européens sur l’éthique en robotique : Roboethics et Ethicbots et il est membre de la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique d’Allistene (Cerna). Il est président de la IEEE Robotics and Automation Society, et Fellow IEEE.

Curator et artiste, Tristan Bera né en 1984, a étudié l'esthétique et l'histoire de l'art contemporain et participé en 2015 au master en arts et politique dirigé par le philosophe Bruno Latour à SciencesPo. Il a travaillé sur les expositions "Dada" au Centre Pompidou (2005), "Richard Wagner: visions d'artistes" (2005) et "Gainsbourg" (2008) à la Cité de la Musique, et plus récemment sur "Warhol Underground" (2015) et "Jardin infini. De Giverny à l'Amazonie" (mars 2017) au Centre Pompidou-Metz. Il prépare en tant que commissaire associé "Daho l'aime Pop" (décembre 2017) à la Philharmonie de Paris

Pascal Chabot est philosophe. Il enseigne à l’IHECS (Bruxelles) et a fait paraître "La philosophie de Gilbert Simondon" (Vrin, 2003), "Après le progrès" (PUF, 2008) et "Global Burn out" (PUF, 2013). Dans ses ouvrages, il s'interroge sur la façon dont la civilisation comprend aujourd'hui sa marche en avant. C'est notamment en s'appuyant sur Simondon qu'il introduit la nécessité de penser autrement le progrès, en réévaluant la propagation technique comme cadre structurant pour l'humanité et non comme invasion "sans culture ni conscience", et en appelant à abolir le progrès utile au profit du progrès subtil.

Nicolas Bredeche est professeur des Universités à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC), à Paris. Il s’intéresse aux mécanismes qui permettent aux systèmes collectifs d'évoluer, d'apprendre et de s'adapter dans des environnements ouverts.Il travaille à la fois sur des systèmes naturels, en utilisant des simulations informatiques pour comprendre les comportements sociaux, et des systèmes artificiels via la conception d'algorithmes pour les systèmes robotiques collectifs. Son activité de recherche se situe au carrefour de l'informatique, de la biologie et de la robotique.

Dominique Peysson vit et travaille à Paris. Elle est artiste plasticienne, après avoir été scientifique en science des matériaux. Elle propose des installations, vidéo et performances mettant en jeu des matériaux « responsifs », pour une interactivité avec le public ou l’environnement qui ne passe pas par l’informatique mais par la matière elle-même. Elle a soutenu deux thèses, l’une en physique, l’autre en Art contemporain. Elle a débuté sa carrière professionnelle comme maître de conférences en physique pendant trois ans à l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielle de la ville de Paris (ESPCI), après avoir fait un post-doc à l’université de Cambridge (Angleterre) et une thèse à l’ESPCI. Elle a ensuite suivi le cursus L3, M1, M2 à Paris 8 (Saint Denis) en art contemporain et nouveaux média (mention TB). Elle a une pratique de plasticienne et encadre des travaux de recherche des étudiants SACRe dans le programme de recherche art-science Reflective Interaction (EnsadLab) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, au sein duquel elle développe des projets en lien avec des laboratoires de physique, chimie et biologie. Sa thèse de doctorat en art porte sur les matériaux émergents pour l’art contemporain. Elle a enseigné en 2012 à L’École Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) avec l’équipe enseignante du cours « Arts, sciences, Technologies, Société : Pratiques de Médiation Scientifique ».

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