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Entrée libre
17 JAN. – FEV. 2006

Voyage au pays de la quatrième dimension
exposition

Une proposition d'accès(s), en partenariat avec le Pôle Culturel Intercommunal et l'Aidec, dans le cadre de «Regardez une saison d’art contemporain en Béarn ». Oeuvres de la collection FRAC Aquitaine.

Conception graphique : Benjamin Lahitte et Jean-marc Saint-Paul

Présentation

Les grands bouleversements du xxe siècle ont fini par lasser. Après la succession des tables rases, l’art contemporain a fait une large place au silence, au vide, à l’imperceptible. En un mot à l’immatériel. Ce qui émerge n’est pas une nouvelle révolution mais une autre manière de s’éprouver dans l’espace et le temps sous des formes éminemment personnelles. Notre monde ne repose plus sur la vitesse, son tempo est pareil au mouvement perpétuel et sa couleur se conjugue au pluriel.

À travers un choix serré d’œuvres emblématiques, Voyage au pays de la quatrième dimension est une invitation à un « voyage » dans des univers particuliers. La tension intérieure et l’aspiration à un dépassement des limites de temps et d’espace permettent à chacun de se confronter à des questions universelles. L’exposition devient rencontre et le spectateur entame un dialogue qui n’appartient qu’à lui.

absalon (c)estate_absalon.jpg

Cellule n°2
Eshel Meir, dit AbsalonIL


« Ces cellules sont en effet des formations dans l’espace qui ont de forts liens avec l’architecture moderniste et avec le minimalisme. Elles ont été créées par Absalon (1964, né á Ashdod / Israël, 1993, décédé à Paris / France) entre 1987 et 1993. Entre sculpture, design, architecture et urbanisme, les compartiments d’Absalon – uniformément recouverts d’une couche de peinture blanche – jouent sur une combinaison d’unités modulaires pour imposer l’idée de clôture spatiale et de suspension temporelle. Ces constructions qui sont localisables entre spatialité réelle et imaginaire, fonctionnent en tant que métaphores pour des lieux minimaux qui s’assurent par leur existence physique, mais qui en même temps interrogent cette propre existence à travers leur conception et leur réalisation. Les principes formels de construction renvoient plutôt vers la dissolution ou la négation de ces cellules. Cela se manifeste à travers la surface lisse, uniforme et blanche, identique à l’intérieur comme à l’extérieur et non hiérarchique.

Les cellules reflètent des systèmes collectifs et sociaux d’ordre et de fonctionnement, articulant en même temps des fantasmes individuels de recul ainsi que des besoins de démarcation. Bien que les « cellules » n’ont pas forcément été construites en tant qu’espaces fonctionnels, l’idée d’une utilisation potentielle leurs est immanente. Déjà le terme de cellule implique une multiplicité optionnelle basée sur l’universalité uniforme et la réduction. » Ulrike Kremeier

Martine Aballea (c) adagp, paris

Marée Mauve
Martine AballéaUSA

Photographie numérique

Photographie couleur, 1998.

Un cliché frontal d’un bord de mer houleuse, colorisé par ordinateur, accompagné du titre « Marée Mauve » en typographie souple, mais ferme. Par son aspect irréel, cette œuvre ne peut qu’attirer l’oeil trop habitué à subir des images plus ou moins agressives du quotidien.

Robert Barry( c) Frac Aquitaine

Returning
Robert BarryUSA

Installation visuelle

Projection en continu de 10’8’’ de 81 diapositives, couleur et noir et blanc. La projection se fait en boucle et suit un ordre et un temps rigoureux : noir/image/noir/texte/noir/image…. L’obscurité a un rôle très important (intimité, attention et liberté). A intervalles réguliers, elle crée une situation d’attente.

(c) Alain Danvers adagp, paris

Violons brûlés
ArmanUSA

Sculpture

Violons brûlés et collés sur panneau de bois aggloméré. L’artiste s’empare de l’objet pour ironiser sur les institutions et tenter de renverser l’ordre symbolique et économique préétabli. Il casse, brûle, accumule.

Arman est un artiste majeur du mouvement nouveau réaliste. Il ne cesse d’interroger le spectateur avec ses désirs d’aller au delà de la présentation normale du simple objet manufacturé. La destruction est une de ses méthode pour percer le mystère de ces objets familiers.  La destruction comme la découpe sont paradoxalement pour Arman une étape vers la création d’oeuvres. Arman a pratiqué le Judo avec son ami Yves Klein, il l’a même enseigné dans une école à Madrid, il y a donc pour Arman un engagement personnel de son côté violent. Il ne s’agit pas de détruire froidement mais bien de laisser la rage sortir. Avec la philosophie et la rage du Judo, Arman détruit avec art, afin d’approcher les objets d’une autre façon, de les analyser.

(c) Louis Lussier, Genevieve Cadieux

Amour aveugle
Geneviève CadieuxCa

Photographie

Photographie cibachrome, bois et Plexiglas. Diptyque

Photographies monumentales, enchâssées dans des cadres en bois. Le dispositif d’accrochage est clairement défini : les yeux et la bouche doivent se faire face. L’illusion du mouvement, distillée par l’immensité de la bouche, provient de la superposition de plusieurs images de lèvres prises à des moments différents. Il y a une tentation surréaliste et mystique dans ce travail, que la technique du gros plan ne parvient pas à retenir.

(c) Frederic Delpech

Lisa Lyon chez elle, Venice, Californie
Helmut NewtonDE

Photographie

Photographie noir et blanc représentant la championne du monde de body-building dans sa salle de gymnastique. Lisa Lyon apparaît ici comme une géante, puissante et dynamique. Ce corps qu’elle façonne par des exercices répétés laisse transparaître une beauté animale.

Sulfureux, Newton a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, parfois la violence que sa sensibilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir 

(c) Frederic Delpech, Estate of Nam June Paik

Oil TV
Nam June PaikKR

Sculpture

Meuble télévision, bougie. L’oeuvre se présente sous la forme d’un meuble de télévision, vidé de son dispositif intérieur. Dans la boîte, derrière l’écran, luit la lumière d’une bougie vacillante qui se consume, métaphore de l’écoulement du temps. L’appareil cathodique habituellement utilisé pour divertir invite ici à la contemplation et mène à l’introspection.

(c) Luc Joubert Adagp, Paris

Ombres
Christian BoltanskiFR

installation

 Quatre plots en terre, plume, écorce, carton, métal, tissu, bois, fil de fer, ventilateur et projecteur.

L’artiste propose des environnements dans des espaces clos animés par des petites créatures composées de carton, de bois, de plume, d’écorce, suspendues à des fils de fer et éclairées par des projecteurs. Un ventilateur placé au sol les anime créant ainsi une sorte de théâtre magique.

Inspiré du dispositif traditionnel des ombres chinoises, le Théâtre d’ombres apparaît dans l’œuvre de Christian Boltanski dès 1984, succédant aux grandes formes découpées des Compositions théâtrales (1980).
L’ombre et sa projection associées au thème des marionnettes suggèrent de nombreuses évocations issues de toutes les cultures et mythologies - le Golem, la Kabbale, la caverne platonicienne, le récit des origines de la peinture chez les Grecs par le tracé des contours d’une ombre, la danse des morts des Mystères du Moyen Âge, l’impression photographique…

(c)Frederic Delpech, Clegg&Guttmann

An American Family: a rejected commission
Michaël Clegg et Martin GuttmannIE IL

Photographies

cibachrome laminée sous Altuglas.

Portrait officiel ou d’apparat qui dénonce une forme de pouvoir, celui que Régis Durand a ainsi décrit : « Le pouvoir, c’est le signe du pouvoir ». Grâce à tous les éléments constitutifs du portrait de commande – décor, accessoires, lumière, pose, geste, vêtement- Clegg et Guttmann mettent en scène les modèles et révèlent, avec cynisme, le goût pour le jeu social et les apparences.

Si certaines de leurs œuvres ont été commanditées par des groupes de personnes souhaitant être «représentées» par l'image d'eux-mêmes, Clegg et Guttmann ont fait appel, au départ, à des acteurs qui se servent de ces codes préétablis. Ils adoptent, de façon exagérée et conventionnelle, les postures, les regards et les règles vestimentaires de ceux qui utilisent ce vocabulaire dans leurs vies, renforcé par la présence d'objets et d'accessoires caractérisant les richesses. Ce désir d'être représenté et de posséder cette représentation de soi-même constitue une signification universelle

Claude Closky (c) Josephine de Bere

Sans titre (Marabout)
Claude CloskyFR

Installation

Impression noir en  sérigraphie sur papier.

«Sans titre (Marabout)» correspond à la forme murale d'un livre que l'artiste a édité en 1995. Prenant, cette fois, la forme d'un papier peint qui recouvre totalement le mur, celui-ci présente sur toute sa surface une séquence de mots et d'expressions qui s'enchaînent selon le principe du jeu d'enfant : «marabout, bout de ficelle, selle de cheval…». Ces lés de papiers sérigraphiés en noir forment un mur de mots. Ces mots sont organisés selon le principe d’une rengaine enfantine bien connue. A s’y attarder, les mots, un à un, deux par deux, peuvent devenir formes.

(c)Bernard Dupuy, adagp, Paris

Sans titre
Claude LévêqueFR

Installation néon

Des néons rouge vif reprennent le dessin d’un labyrinthe, lequel ressemble étrangement à un cerveau. La lumière inonde le lieu d’exposition, les néons clignotent et grésillent , hypnotisent le regard, aveuglent.

Le travail de Claude Lévêque oscille entre fragilité, répulsion, séduction et violence. Récurrent chez l’artiste, l’usage du néon répond à ce caractère ambivalent. Écriture de lumière, le néon est cassant, agressif et évoque l’aliénation urbaine. C’est dans ce matériau que l’artiste a dessiné avec Pulsions le schéma en coupe verticale des vaisseaux sanguins irriguant le cerveau, là où tout débute. L’œuvre trouve ici une résonance toute particulière par son intérêt pour l’espace mental, l’évocation d’un rapport nerveux à la vision. Le néon de Lévêque se veut  une représentation du corps tendant vers l’abstraction,  tandis que son incandescence joue formellement.

(c) Alain Beguerie, Adagp, Paris

Mes jalousies
Annette MessagerFR

Photographies

29 photographies noir et blanc retravaillées au crayon à papier et stylobille.

Au travers son oeuvre, Annette Messager endosse avec ironie une grande diversité de rôles qu’elle s’attribue tour à tour : « Annette Messager artiste » et ses oiseaux empaillés (1971-72) ; « Annette Messager collectionneuse » et ses 56 albums dont est issue la série Mes jalousies (également : Le Mariage de Mlle Annette Messager, Les Hommes que j’aime/j’aime pas, Les tortures Volontaires, Ma collection de proverbes…) ; « Annette Messager femme pratique » et sa réalisation appliquée de tâches domestiques (1974), « Annette Messager truqueuse » et son corps retravaillé par des jeux en trompe l’oeil (1975) ; « Annette Messager colporteuse » et ses contrées fantastiques (1982). 

Annette Messager développe ses œuvres sous la forme d’une autobiographie fictive renouvelée en permanence. La vie dont elle nous fait part n’est pas la sienne mais bien celle que nous voulons bien voir. A travers ses œuvres, elle se crée une nouvelle vie, une nouvelle identité tournée vers le féministe. Annette Messager est tout sauf une bonne ménagère, elle s’invente une personnalité, une image différente de la réalité. Ses Album-collection décrivent ainsi l’ensemble des stéréotypes liés au rôle de la femme dans la société. Ces projet se complètent et se font échos, unis par la vocation non dissimulée d’explorer les abymes de la condition féminine.

(c) Frederic Delpech, Duane Michals

September 13
Duane MichalsUSA

Photographie

Séquence de six photographies noir et blanc.  

Cette séquence d’images est pour l’artiste une projection dans l’avenir. Il est ce personnage vieilli qu’un jeune homme guide jusqu’à la fenêtre. La solitude, le vieillissement, la déchéance hantent les songes de l’artiste.

Cette pièce fait partie de la série des séquences et des photo-textes. "Avec les premières, Duane Michals remet en discussion le sacre de l’image unique en construisant des photo-histoires composées de plusieurs images, ce qui marque une contestation de l’autonomie et de l’autosuffisance de l’image fixe isolée. De plus, avec les oeuvres sur lesquelles il apporte des textes plus ou moins longs, rigoureusement écrits à la main, il refuse la conviction qu’une photo parle plus que mille mots, idée chère à la photographie traditionnelle de son époque". Enrica Viganò

(c) Alain Danvers, Adagp Paris

Le Dernier sommeil de la série Les évasions manquées
Paul RebeyrolleFR

Peinture

Huile, sable et collage de tissu sur toile.

« Je crois que je n’ai pas le choix, dans la mesure où je suis totalement concerné par l’histoire des hommes d’aujourd’hui, ma peinture ne peut pas être autre chose que l’expression de la violence » Paul Rebeyrolle.

Le Dernier sommeil marque l’aboutissement de la série Les Évasions manquées, dans laquelle Paul Rebeyrolle dépeint des corps meurtris, livides, ensanglantés ; brisés par la torture et la détention. La violence du propos trouve un écho dans la puissance expressive avec laquelle l’artiste a traité la figure placée au centre de la toile. Cette dépouille charnelle est magistralement enlevée dans l’épaisseur des blancs, souillés de rouge et dans les transparences du tissu imbibé de peinture qui lui tient lieu de vêtement. Si, sur le plan plastique, comme l’indique le peintre, le jaune des souliers, au premier plan, « sert de point de tension, en contrastant avec le noir du fond et le blanc des chairs », il fallait également « que l’on sente que ces chaussures étaient l’image d’une perte de moyens.

On a enlevé à l’homme une prothèse utile, on l’a privé d’un élément qui, de manière générale, l’aurait aidé à foutre le camp. Si graves et dramatiques soient-ils, les sujets traités par Paul Rebeyrolle – la politique, la guerre, les injustices de notre temps – ne sont cependant pas abordés au détriment de l’acte de peindre. Ainsi qu’il le résume : « Dans leur conception, Les Évasions manquées, c’est la douleur du monde. Dans l’exécution, c’est le plaisir de la peinture ». « Obsession de la peinture et obsession de l’histoire contemporaine se chevauchent chez moi totalement.»

Vernissage le 16 janvier à 19h

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Anciens abattoirs de Billère

Allée Montesquieu, 64140 Billère

Voir sur la carte

Depuis 1980, Michaël Clegg (1957, Dublin) et Martin Guttmann (1957, Jerusalem) travaillent ensemble à la réalisation d'un projet photographique qui bouleverse les rapports entre pouvoir esthétique et pouvoir «réel». Ils ont choisi comme sujet de prédilection le portrait «officiel», hérité de l'époque de la Renaissance en Europe du Nord et qui subsiste de nos jours sous la forme des photographies des rapports annuels publiés par les grandes entreprises. Leurs portraits individuels ou de groupes questionnent les codes de représentation de la peinture classique et les signes attribués au pouvoir et à la hiérarchie dans la société contemporaine.

Claude Closky est un plasticien français. Il est né en 1963 à Paris. Diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs dans le Ve arrondissement de Paris, Claude Closky s’associe à d’anciens étudiants de la rue d’Ulm et de l’École de la rue Madame pour former un collectif baptisé Les Frères Ripoulin à partir de 1984. Parmi ses membres, on retrouve des artistes tels que Pierre Huyghe (PiroKao), Jean Faucheur ou encore Nina Childress. Jusque vers la fin des années quatre-vingt, Les Frères Ripoulin se font connaître en portant le mouvement de la Figuration libre, qui repose sur une création spontanée et accessible au plus grand nombre. Claude Closky se distingue par sa perpétuelle recherche de nouveaux domaines à conquérir. Peu de disciplines ayant trait aux arts plastiques échappent à sa curiosité. La sculpture, le dessin, la peinture, la photographie et même Internet représentent autant d’espaces d’expression pour l’artiste parisien. Les supports, les matériaux et les objets qu’il utilise sont multiples et divers : le carton, les affiches, les revues, les chiffres, les images, les séquences vidéo, la publicité, etc.

Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers. Il vit et travaille à Montreuil. Claude Lévêque conçoit l’art comme un reflet de la société et lui recherche une approche traditionnelle. Lorsque se solidifie une scène d’avant-garde à Paris à la fin des années 70, début des années 80 sous l’égide de Serge Krügger, Kiki Picasso ou encore Edith Nylon, l’artiste décide se rendre dans la capitale, y puise ses influences et y concrétise les fondements de son travail. Depuis, les œuvres qu’il réalise sont souvent théâtrales, voire versées dans la dramaturgie. Élaborées à partir d’objets de notre quotidien, elles participent à créer une ambiance et des images pouvant aller jusqu’à déranger l’observateur. L’artiste utilise des procédés simples et très narratifs, avec des mots, des couleurs, des lumières, des odeurs même. Une simplicité qui frappe immédiatement l’esprit et en appelle à notre imagination. C’est comme s’il s’agissait de chercher l’histoire qui se cache derrière chaque œuvre, rassembler les fragments d’un récit pour en chercher le sens. Mais ce sens peut s’avérer être plus ambigu qu’il n’y paraît.

Annette Messager a d’abord voulu être nonne, puis danseuse et ensuite peintre. Elle compte aujourd’hui parmi les artistes contemporains plasticiens les plus importants d’Europe. Elle est née le 30 novembre 1943, à Berck-sud-Mer dans le nord de la France (Pas de Calais). Son œuvre hybride -mêlant peinture, broderie, sculpture, assemblage, collage et écriture- évolue dans un monde imaginaire et intime, mêlant des éléments autobiographiques et des réflexions féministes, entre tendance tragique et univers ludique. En 2005, Annette Messager est choisi pour représenter la France à la Biennale de Venise. Elle remporte le Lion d’or grâce à une installation monumentale et polymorphe intitulée ''Casino'' et conçu pour le Pavillon français. En 2007, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective.

Duane Michals est né en 1932 à McKeesport, Pennsylvanie. Il vit et travaille à New York. Il reçoit son diplôme d'art de l'université de Denver en 1953 et travaille comme graphiste avant de se consacrer à la photographie à la fin des années 1950. Sans avoir étudié la photographie, Michals prend rapidement une place d'innovateur, dans une période dominée par la photographie documentaire. Dans les années 1960, il commence à créer des séries d'images narratives. Cette forme séquentielle est inspirée par la technique du cinéma, image par image, et exprime des idées à travers une succession de plans qui fixent soit une progression temporelle soit des perceptions à chaque fois différentes d'objets du quotidien. Très tôt, Michals intègre également du texte dans ses séquences et ses images individuelles. Loin d'une explication pédante de son travail, ces légendes racontent une histoire ou posent des questions d'une façon qui étend la portée de l'image. Durant toute sa carrière, Michals emploie ces méthodes a priori simples pour évoquer avec perspicacité et passion des sujets universels tels que l'amour, la perte, l'innocence et l'immortalité. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions aux États-Unis et dans le reste du monde depuis 1963, dans des institutions aussi variées

Helmut Newton, né Helmut Neustädter, le 31 octobre 1920, à Berlin et mort le 23 janvier 2004, à Los Angeles, est un photographe australien d'origine allemande. Il est connu pour ses photographies de mode et de nus féminins. Il a photographié de nombreux modèles parmi lesquelles Catherine Deneuve, Sylvie Vartan, Brigitte Nielsen, Grace Jones, Kate Moss, Karen Mulder, Monica Bellucci, Cindy Crawford et Claudia Schiffer. En octobre 2003, Newton offre la totalité de ses archives à la ville de Berlin2. Ses œuvres et sa succession sont exposées au Musée de la photographie.

Nam June Paik est un artiste coréen considéré comme le fondateur de l’art video. Il est né à Seoul le 20 juillet 1932 et est décédé à Miami le 29 janvier 2006. Son génie est d’avoir compris que l’apparition de la télévision avait changé le monde. Après des études de musique et d’histoire de l’art en Corée puis au Japon, Nam June Paik part en 1956 terminer sa formation universitaire en Allemagne. Il se spécialise en collage sonore à partir de bandes audio et disques vinyles. En 1958, il travaille auprès du compositeur Stockhausen. A cette époque, Name june Paik produit ses propres concerts, expositions et « actions musicales », performances pendant lesquelles il s’attaque aux instruments de musiques. Durant cette période, Nam June Païk côtoie l’avant-garde (Joseph Beuys, John Cage, Merce Cunningham, le couple de plasticiens Christo, Jeanne-Claude, etc..) et rejoint finalement, en 1962, le groupe artistique Fluxus L’ensemble de l’œuvre de Nam June Paik se compose d’installations vidéos dans lesquels il introduit des instruments de musique et des moniteurs de télévision qu’il modifie pour les détourner de leur fonction initiale. Dans sa série « robots », il empile des postes de télévision jusqu’à leur donner une forme anthropomorphique. Il manipule également les images et les sons, en les superposant, les altérant, les étirant et les accélérant jusqu’à les rendre méconnaissables.

Paul Rebeyrolle (1926-2005) est né à Eymoutiers. Il s'est imposé comme l'un des peintres majeurs dans l’art français du XXème siècle.
Son œuvre puissante, violente mais généreuse est un appel à la liberté, une révolte contre l'injustice, l'intolérance, l'asservissement de l'homme et de la nature; un véritable témoignage de notre temps.

Absalon est né en 1964 à Tel Aviv et décédé en 1993 à Paris. " Trop tôt interrompue par une mort précoce, l’œuvre d’Absalon s’avère identifiable par ses récurrences : la tri-dimensionnalité, de rares formes élues (maquette d’architecture, cellule d’habitat), un blanc mat omniprésent, une obsession du contenant, du rangement et de l’organisation. Cette simplicité lexicale, en dépit de son apparence minimaliste, ne vise pas la pureté formaliste. Toujours évocatrice de lieux de vie ou d’objets liés au quotidien, chaque oeuvre est une méditation inspirée sur la présence du corps au monde. Lors de l’exposition Compartiments (Nice, 1989), les objets mis en dépôt dans le sous-sol de la Villa Arson sont simplement reclassés en fonction de leur forme puis, recouverts de plâtre blanc, laissés tels dans un lieu qui acquiert pour le spectateur une aura inattendue. La recherche d’Absalon porte, plus que sur toute autre, sur la question de l’habitat, signe de l’organisation sociale en même temps que cadre privilégié de l’intimité. Rappelant les architectones de Malevitch, cet urbanisme symbolique, débarrassé de la convention d’usage, s’élève au rang d’une métaphysique de l’espace - beaucoup plus en somme qu’une simple rêverie sur l’architecture ». e-artplastic.net

Martine Aballéa (1950, New York) vit et travaille à Paris. L’œuvre de Martine Aballéa est traversée de part en part par l’image de la nature. Des paysages bleutés, des sous-bois magiques, des clairières subliminales "habitent" ses photographies, ses décors et autres fantasmagories visuelles. Les paradis de Martine Aballéa sont comme des visions idéalisées de la nature, rehaussées de ponctuations colorées comme on retouchait auparavant une carte postale.

Robert Barry est né en 1936 à New York, où il vit et travaille encore aujourd’hui. Il est, avec Lawrence Weiner ou encore On Kawara, l’une des figures de proue des premiers mouvements de l’art conceptuel. Robert Barry se distingue par la forme typographique de ses œuvres. Il débute par la peinture qu’il abandonne au profit d’installations in situ, en fil de fer puis en fil de nylon. Cela le conduit à utiliser des matériaux quasiment invisibles. Il s’intéresse par la suite aux modes de perception conceptuelle, à des expériences autour de l’immatériel — des éléments présents et pourtant invisibles : les gaz inertes, les ultrasons, les ondes électromagnétiques, les micro-ondes, les radiations.. Il décide par la suite d’utiliser les mots, hors du formalisme visuel, pour leurs propriétés conceptuelles, universelles et impalpables. Il pense à une nouvelle conception des rapports entre l’œuvre et le langage. 

Arman est un artiste d’origine niçoise naturalisé américain mort en 2005 . Il est connu pour ces accumulations d’objets ainsi que ses célèbres colères. Il est regroupé parmi les artistes nouveaux réalistes, groupe qu’il fonde avec César notamment.Arman étudie à l’École des Arts décoratifs de Nice où il rencontre Yves Klein , puis à l’École du Louvre. Ses oeuvres impliquant la destruction sont en fait le résultat de cette destruction. La destruction prend la forme de colères, de coupes ou de combustions . Arman s’est intéressé au statut de l’objet et au rapport que les sociétés modernes entretiennent avec celui-ci, entre sacralisation et consommation.

Christian Boltanski est un plasticien français, né le 6 septembre 1944 à Paris dans une famille Juive lors de la Seconde Guerre Mondiale et il est resté marqué par le souvenir de l’Holocauste. Il commence à peindre en 1958 , à l’âge de 14 ans, alors qu’il n’a jamais connu de véritable scolarité ni suivi de formation artistique au sens traditionnel du terme. Boltanski cherche à communiquer de l’émotion dans toutes les expressions artistiques qu’il utilise : Photos,cinéma,vidéos. Ses thèmes favoris étaient la mémoire,l’inconscient,l’enfance et la mort. 

Geneviève Cadieux est née à Montréal en 1955, où elle vit et travaille. Faisant appel à des matériaux aussi variés que le verre, le bronze, les techniques de gravure, le son, la vidéo et la lumière, mais gravitant surtout autour de la photographie, l'oeuvre de Geneviève Cadieux explore la poétique du regard à travers les dispositifs de la photographie et de la cinématographie. Elle s'intéresse particulièrement au pouvoir évocateur des mécanismes de production de l'image photographique / l'image reproduite mécaniquement, et aux questions relatives à la vision et à la perception dans la culture du XXe siècle.

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