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Festival #11

La ville sensible

Entrée libre
06 – 09 OCT. 2011

Exposition pour l'espace public
installations visuelles et sonores interactives

Des installations en dialogue avec le patrimoine bâtit du centre-ville de Pau, Place Royale et Quartier du Hédas, au pied du Château de Pau.
Binary Waves (c) Lab [au] image

Binary Waves
LAb[au]BE

Installation urbaine cybernétique

Binary Waves est une installation urbaine et cybernétique constituée d’un réseau de 20 panneaux lumineux en rotation de 3 m de haut sur 60 cm de large, placés tous les 3 mètres pour former un mur cinétique qui agit ainsi comme un révélateur de la mobilité urbaine qui anime son environnement : l'infrastructure (les passants) et les différents modes de communication environnants (champs électromagnétiques produits par les téléphones portables, la radio, etc.) sont traduits en principes lumineux, sonores et cinétiques. Les impulsions générées par ces flux se transmettent de panneau à panneau en décrivant un mouvement ondulatoire partant du premier panneau vers le dernier, puis rebondissent sur celui-ci tout en perdant progressivement de leur intensité. Ce principe cinétique s'inspire de la propagation des ondes dans l’eau.

Cette analogie repose sur une description de l’espace urbain comme milieu fluide constitué de micro événements. Les jeux sonore et lumineux traduisent le rythme de l’activité urbaine. Ce principe de « réécriture » du flux urbain vise à donner une nouvelle vision de la relation entre le citoyen et l'espace public. Fondée sur le principe cybernétique selon lequel chaque individu est acteur de cet espace public, cette sculpture cybernétique s’inscrit dans le prolongement de l’oeuvre Nicolas Schöffer. Elle instaure une interaction entre l’individu et l’oeuvre et ouvre la voie à une nouvelle perception de l’espace urbain.

Producteur :  Synesthésie. Avec le soutien de : Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Ministère de la Culture et de la Communication (DICREAM), Conseil Régional d'Ile-de-France, Ville de Saint-Denis, Plaine Commune, Délégation générale / Centre Wallonie Bruxelles a Paris, Commission Arts numériques de la Communauté française de Belgique. Remerciements : Résidence de création – la Ferme du Buisson / Scène nationale de Marne la Vallée.

 

Interview - (c) Digitalarti▶
(c) Scénocosme image

Lights contacts
ScenocosmeFR

Installation interactive

Lights Contacts est une œuvre interactive perceptible à deux ou plus. Cette installation sensible, tactile, sonore et lumineuse met en scène les corps des spectateurs et les transforme en véritables instruments sonores humains. A travers cette création, le duo Scenocosme désire, de manière poétique, questionner le passant sur sa perception de l’autre.

Dans cette installation une première personne pose sa main sur une bille sensitive et marque un temps de respiration. Tant qu’elle maintient ce contact avec celle-ci, son corps est sensiblement réactif aux contacts d’autres corps vivants. Mais si elle reste seule, il n’y a aucune réaction. Elle doit inviter une deuxième personne à venir la toucher, et le contact doit se faire de peau à peau. Chaque touché corporel provoque alors différentes vibrations sonores et lumineuses évoluant ensuite en fonction de la proximité des contacts et des spectateurs. En offrant l’expérience d’une performance collective, cette création évolue d’un point de vue sonore et lumineux au fur et à mesure des rencontres et contacts énergétiques. 

Dans cette œuvre, les nuages énergétiques des corps deviennent musicalement palpables. Au travers de cette expérience sensorielle avec le corps de l’autre, le duo Scénocosme souhaite animer ce qui échappe à notre perception. Dans cette situation qui rend audible nos contacts énergétiques avec l’autre, il s’agit de provoquer, bousculer les degrés de proximités que nous entretenons avec l’être connu ou inconnu.

Prix de la création Arts visuels et technologies Bains Numériques #5 . Coproduction : Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, Scène conventionnée pour les écritures numériques »

(c) Thierry Fournier

A+
Thierry FournierFR

Installation vidéo

Un écran vidéo diffuse exactement l’image qui se trouve derrière lui - comme s’il était transparent - mais décalée en permanence de vingt-quatre heures. La fenêtre du dispositif ne cadre pas à proprement parler une image, mais seulement du temps. Ce décalage temporel provoque une tension qui met simultanément en jeu ses spectateurs, l’objet lui-même et ce qui est pris dans son champ de visée.

(s) aadn image

Les Hommes debouts
AADNFR

Installation lumineuse, sonore et interactive

Conçue et réalisée pour la Fête des Lumières 2009 à Lyon, l’installation Les Hommes Debout est née en hommage aux habitants du quartier Guillotière à Lyon. Depuis ces « passeurs de paroles et de lumière » parcourent de nouvelles villes à la recherche de mémoires d'habitants. Fruit d’un travail de rencontres, d’interview et de collectes sonores réalisé lors d’une résidence en septembre dernier avec le concours des associations et commerçants, l'œuvre met en lumière le quartier du Hédas et donne à entendre des paroles d’habitants, de travailleurs et d’usagers.

Direction artistique : Pierre Amoudruz  / Co-direction et création sonore : Victor Roux  /  Co-direction et programmation : Valentin Durif / Production et diffusion: AADN prod.

 

(s) G.Wagon et S.Degoutin

Laboratoire LOPH
Stéphane DegoutinFR, Gwenola WagonFR

(Lutte contre l'Obsolescence Programmée de l'Homme)

Une antenne du laboratoire de recherche LOPH (Lutte contre l'Obsolescence Programmée de l'Homme) s’installe temporairement rue du Hedas. Prenant acte du développement inéluctable des formes artificielles d’intelligence, il expérimente les moyens d’adapter l’homme au monde qu’il a lui-même créé. Il travaille à définir les conditions d’une société dans laquelle l’homme ne serait pas inutile. Il examine de nouveaux modes d’être pour l’homme et invente des alternatives au devenir posthumain.

Le projet général de l’humanité a réussi au-delà de toute espérance. Le monde que l’homme a créé fonctionnera toujours, avec ou sans lui. Il possède une autonomie suffisante, au point d’engendrer des espèces artificielles dotées d’intelligence. Des penseurs aussi divers que Günther Anders, Jacques Ellul, Theodore Kaczynski ou Ray Kurzweil annoncent l’obsolescence de l’homme, l’exclusion croissante de l’homme du monde qu’il a créé, le futur de l’humanité sans l’homme.

Cette hypothèse mérite d’être prise au sérieux pour poser la question du rapport de l’homme a sa technologie. Il faut veiller à ce que l’humanité ne réussisse pas au-delà de l’humain. L’humanité a développé une certaine «tradition» à se nier elle-même, à exploiter certains de ses membres, à s’aliéner. Ce mépris de l’humanité pour l’humain présentait un avantage lorsqu’il s’agissait d’organiser de larges groupes de population dans des conditions difficiles et techniquement peu évoluées. Il était alors nécessaire de considérer l’homme comme une machine utile pour le bien général. Mais cette vision subsiste dans les sociétés contemporaines, bien qu’elle apparaisse obsolète et dangereuse, un véritable suicide de masse.

Il est temps de réinventer l’humain. Le but du laboratoire LOPH est d’augmenter les capacités humaines, qu’elles soient individuelles ou collectives, en utilisant la technologie comme une aide et non comme une prothèse. Il s’agit d’augmenter les capacités naturelles du cerveau, augmenter les capacités de collaboration.

Du 06 au 09 octobre, de 14h à minuit. En présence de médiateurs.

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Centre-ville de Pau

Voir sur la carte

Artiste plasticien et curateur, Thierry Fournier vit et travaille à Aubervilliers. Investissant de nombreux médiums (installations, œuvres interactives, vidéos, sculptures, performances), son travail questionne notamment les formes de nos relations au monde, qu’elles soient sociales ou individuelles. Après avoir débuté comme musicien, compositeur et architecte (diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon), il mène de front pendant plusieurs années architecture, créations musicales et scéniques, avant de donner une forme autonome à son travail à la fin des années 90.

Ses œuvres ont été présentées dans de nombreux musées et festivals en France et à l’étranger : Centre Pompidou, Festival d’automne, Contexts, Ménagerie de Verre, expositions internationales de Aïchi et Saragosse, Musée des Nibelungen, etc. Il exerce également une activité de commissaire d’expositions et de performances, après avoir dirigé la revue d’art contemporain sur CD Pandore (1997 à 2004). Il enseigne et mène des recherches à l’École nationale supérieure d’Art de Nancy, à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, et à Sciences Po Paris.  

Thierry Fournier est représenté par Grégory Diguet / Bipolar.

Site de l'artiste

Pierre Amoudruz est directeur artistique et coordinateur de l’AADN. Investi dans plusieurs projets multimédia pluridisciplinaires, collectifs/participatifs, son médium de prédilection est la vidéo. Technicien, artiste et programmeur, Valentin Durif est musicien compositeur. Bidouilleur de génie, il se démarque dans l’interprétation atypique des musiques électroniques, en développant des instruments midi à base de capteurs.  Victor Roux est musicien et compositeur, sa formation repose sur les musiques actuelles et la musique électro acoustique et bruitiste. Il élargit sa palette d’expression à travers des collaborations variées et contribue à la création de nombreuses installations. Ces trois artistes collaborent autour de formes artistiques s’inscrivant dans l’urbain, perturbant le quotidien et questionnant des enjeux identitaires, sociaux et culturels. Association active dans le développement des Arts et Cultures en lien avec les Nouvelles Technologies en Rhône-Alpes, l’AADN accompagne des créations artistiques multimédia émergentes depuis 2004.

Site du collectif

Gwenola Wagon est née en 1975. Maître de conférence à l’Université Paris 8, ayant soutenu une thèse sur les Utopies d’un cinéma interactif et l’accessibilité des images en mouvement . Elle est diplômée de l’Atelier de Recherches Interactives et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Avec Alexis Chazard, elle fonde le collectif Cela Etant, et coréalise de nombreuses installations vidéos, sonores et interactive en France et à l’étranger. Elle travaille comme artiste et chercheuse sur les questions d’un cinéma élargi aux nouvelles technologies et enseigne dans le département Arts plastiques de l’Université Paris 8 depuis 2000.

Né en 1973 à Toronto (Canada), Stéphane Degoutin vit et travaille à Paris. Ses thèmes de recherche portent sur les gated communities, la ville contemporaine et l’espace public. Auteur de Prisonniers volontaires du rêve américain (éd. de la Villette, Paris, 2006, préface de Thierry Paquot). Auteur du photoblog www.lostincreteil.com Co-auteur des installations en ligne www.googlehouse.net, (avec Marika Dermineur) et de www.whatareyou.net (avec Marika Dermineur et Gwenola Wagon). Enseigne le projet d’architecture intérieure et la culture contemporaine à l’Ensad et à l’école Camondo.

LAb[au] – laboratoire d’architecture et d’urbanisme - est un groupe d’artistes basé à Bruxelles en Belgique. Ce groupe composé de Manuel Abendroth, Jérôme Decock, Els Vermang a été fondé en 1997 avec comme objectif d’examiner l’influence qu’exercent les nouvelles technologies sur les formes, les méthodes et les considérations relatives à l’Art. Avec des antécédents dans l’architecture, ses membres et ses projets se préoccupent de la notion d’espace et de la façon dont il peut être planifié, expérimenté et conceptualisé à l’age de l’information. Même si leurs projets peuvent être catégorisés comme de l’urbanisme, du design, de l’art, de la musique ou de la danse contemporaine, ils se fondent néanmoins tous sur une pensée architecturale. Leur point de convergence se situe à la rencontre de l’architecture, de la lumière et de la technologie. Suivant les principes de la cybernétique, les projets de LAb[au] élaborent des processus et des systèmes basés sur des règles. La mise en place de ces règles devient l’acte artistique le plus signifiant, définissant le processus de création, le contenu et le message de l’œuvre ; C’est l’architecture comme "code". 

LAb[au] est notamment intervenu au BOZAR (Bruxelles, 2009), Emoçao Art.ficial (Sao Paolo, 2008), Club|Transmediale (Berlin, 2007), TENT. / Witte de With (Rotterdam, 2006), Centre Georges Pompidou (Paris, 2004 + 2005), Sonar (Barcelone, 2004), New Museum (New York, 2003), Nabi Art Center (Seoul, 2003), ICA (Londres, 2002), Bauhaus (Dessau, 2001 + 2003), le Louvre (Paris, 2000), Ars Elektronica (Linz, 1999), etc.

Site du collectif

 Les artistes Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt forment le duo Scenocosme. Ils vivent et travaillent ensemble en France. Scenocosme mêle art numérique interactif, musique et architecture afin de concevoir des œuvres évolutives et interactives originales. En distillant la technologie numérique, ils en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible voire fragile. A travers des formes d'expressions pluridisciplinaires, ils réactivent les sens au coeur d'espaces et de créations sensibles et développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce à l’action des spectateurs. Ils explorent entre autres les relations invisibles que nous entretenons avec l'environnement: ils rendent alors sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires.

Depuis 2004, leurs installations artistiques ont notamment été exposées au ZKM - Centre for Art and Media Karlsruhe (Allemagne), au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse (Canada), à la Villa Romana (Florence), dans de nombreuses biennales et festivals internationaux : BIACS 3 - Biennale d’Art contemporain de Séville (Espagne), INDAF (Corée), Experimenta (Australie), C.O.D.E (Canada), ISEA (Belfast), Futuresonic (UK), WRO (Pologne), FAD (Brésil), Citysonics (Belgique), Ososphere, EXIT, VIA, Scopitone, Seconde nature (France)… lors d’événements importants : Exposition universelle de Shanghai (Chine), Lille3000, Fête des lumières de Lyon, Nuit Blanche... ainsi que dans plusieurs centres d’art et culturels : Kibla (Slovénie), Utsikten Kunstsenter (Norvège), Centre des arts d’Enghien-les-Bains, Carré des Jalles, Maison Salvan (FR), etc.

Site du duo

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